قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Tuesday, 08 December 2015 06:49

Vous êtes un voleur Mr le président 6

Written by  Afaf Aniba
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A la présidence, Amal Khorfaï fut déroutée en voyant le chef du cabinet du président la conduire à l’aile privée :

- C’est une visite de travail qu’il s’agit monsieur Moubarek. Crut-elle bon de préciser.

Souriant, l’homme lui répondit :

- C’est sur la demande expresse de son excellence mademoiselle Khorfaï .  

S’immobilisant nette, elle fit :

-C’est dans son bureau que le président Palestinien doit me recevoir, je suis musulmane et je ne peux rendre visite à un homme célibataire chez lui, est-ce compris ?

L’air penaud, le chef du cabinet du président Palestinien fit demi-tour :

-Oui, Mademoiselle Khorfaï, veuillez,  je vous prie me suivre.

Le hall luxueux qu’ils traversèrent pour aller à l’aile où trônait le bureau sophistiqué du président Palestinien lui fit évoquer par contraste le paysage désolé de la pauvreté qui s’étalait  à deux kilomètres de la présidence. Les gens s’entassaient dans des bidonvilles insalubres et plus de la moitié de la population active vivaient au seuil de la pauvreté. Debout dans la magnifique pièce de travail du président, elle attendit l’air songeur.

Un bruit de pas lourd précéda la silhouette bedonne du président, avec une courtoisie presque royale, il l’accueillit. Insensible à ses marques de politesse, elle demeura de glace. En s'asseyant, elle eut vite fait d’ouvrir son attaché-case et de déposer deux dossiers volumineux devant le président confortablement calé dans un fauteuil.

- Savez-vous mademoiselle où gît votre force ? Lui demanda t-il tout à coup.

- Je le sais.

- Dans votre superbe dédain de la vie et de ses artifices !

- Contente de vous l’entendre dire, monsieur le président, en conséquence de quoi je vais vous parler sans ambages, votre position en tant que président est sérieusement mise à mal.

- Mon mandat s’achève dans un an, d’ici là je saurais me rattraper. Lui répondit-il d’un ton voulant relativiser la chose.

 Ironique, elle répliqua :

- Bien sûr, vous serez l’unique candidat à votre succession.

- Bien entendu. Fit-il l’air paisible.

- Depuis le début de l’histoire amusante de votre état, vous avez été réélu avec notre soutien effectif, est-ce juste ?

Il se contenta de dire oui de la tête.

-          - La prochaine fois, ce ne sera pas le cas monsieur.

-Il accusa le coup sans ciller. S’efforçant de garder une voix égale, il dit :

-          - Pourquoi cela ?

-- Parce que nous Américains nous ne voulons pas d’un président Palestinien qui vole l’argent du contribuable américain. Lachâ t-elle le ton méprisant.

-L’homme devint d’un blanc de cire, se levant, il s’écria :

-          - Retirez maintenant ce que vous venez de dire mademoiselle !

-- Sinon ? Fit-elle calmement, aussitôt l’homme se dégonfla, retombant dans son fauteuil, il tenta de rentrer sa colère :

-          - Je retirerai ce que je viens de dire à une condition ? Reprit-elle.

-- Laquelle ?

-- Rendez-nous les vingt-deux millions de dollar d’emprunt que votre gouvernement a contracté auprès du gouvernement fédéral en 2043, c’est nous qui assigneront à nos multinationales la tâche de réaliser les projets pour lesquels ils étaient désignés ou nous les accorderons à des organismes palestiniens privés honnêtes qui se sentent concernés par une politique de développement saine .Répondit-elle sans détour .

-- Vous n’allez pas de main morte, savez-vous ce que j’ai fait de cet argent ?

-La jeune femme scandalisée par l’aveu de culpabilité que venait de fournir aussi insolemment le président était plus que jamais déterminée à tenir bon.

-           Ripostant d’un ton sec, elle fit :

-          - Je sais qu’avec cet argent vous vous êtes payé une station balnéaire à trente km de Gaza City, paradis du ciel et de la mer et les profits rentrent directement dans vos caisses. Cet argent est le nôtre, c’est nous qui avons sués sang et eau pour le ramasser et vous le donner dans le seul but de soulager les souffrances de votre peuple !

-Muet, l’homme gardait une immobilité complète. Il devait réfléchir à la manière de se tirer du pétrin dans lequel il s’était fourré naïvement en reconnaissant implicitement son méfait. Si seulement, il s’était fait assister par son homme de confiance El Hawdaji dans cette entrevue.

-          Reprenant, elle dit :

-          - Les Américains d’origine palestinienne ont travaillés pendant un siècle pour pouvoir convaincre les congressmen de vous faire confiance et de vous tester  par  ce premier prêt mais vous que faîtes-vous ? Vous vous emparez sans vergogne de l’argent et vous le détournez à votre seul bénéfice et vous vous plaignez du fait que ni les américains ni les israéliens ne vous prennent au sérieux. La démocratie telle que vous l’entendez est miné par l’esprit cupide vorace et corrupteur de votre administration dont vous êtes la tête pensante, chez nous les voleurs sont jugés et condamnés. En Islam, la main du voleur est coupée monsieur le président  ! 

-- Arrêtez. Lui ordonnat-il  l’air pâle.

-Elle se tut. De la main, Amal lui présenta un feuillet et un stylo :

-          - Je vous prie après lecture d’apposer votre signature au bas de la page à droite .

-- Qu’est ce que c’est ? Demanda t-il en cherchant ses lunettes.

-- Un engagement écrit stipulant le versement de la somme de vingt-deux millions de dollar dans un délai d’une semaine à partir d’aujourd’hui le 20-10-2044, je devrais vous aviser au début du mois prochain des nouvelles dispositions de mon administration.

-Le palestinien posa sur elle, un regard aigu :

-          - De quoi êtes-vous faites mademoiselle ?

-- De sang, de chair et d’os, la simple différence est que ma conscience est encore intacte et fonctionne à merveille. Dit-elle le ton cinglant.

-          -Je dois d’abord consulter mon conseiller Mr Hawdajji, commença t-il.

-          Elle l’interrompit :

-          -Je ne sortirais pas d’ici sans votre signature Mr le président, appelez  le tout de suite votre conseiller.

-          L’air courroucé, le président se leva et s’éloigna dans la vaste pièce pour appeler par cellulaire son conseiller.

-          Ce dernier en l’écoutant :

-          -Primo c’est bête de ta part de lui avoir avoué notre méfait, tu n’as plus le choix, tu signes et on doit aviser ensuite de ce qu’on devrait faire car n’oublie pas sans le soutien de Washington tu ne seras pas réelu et nos partenaires Israéliens viennent de nous claquer la porte des négociations, tu es en mauvaise posture donc.

-          Fermant le cellulaire, le président revint vers l’envoyée spécial Américain, Amal Khorfaï et lui dit avec humeur :

-          -Donnez-moi votre stylo.

-          Elle le lui tendit, il signa sans lire l’engagement tout en émettant  un drôle de commentaire :

-          - Vous ne savez pas ce que c’est que gouverner Miss Khorfaï.

-- Quand bien même j’aurais eu ce pouvoir monsieur le président, je sais qu’au jour du jugement je serais jugé sur la plus insignifiante de mes actions. Ripostat-elle.

-           Son interlocuteur fit laconique :

-          - Voyez-vous mademoiselle Khorfaï, je ne suis pas homme à me soucier beaucoup de ce que Dieu doit penser de moi, je suis athé.

-Le ton glacial, Amal fit observer :

-          Que vous soyez athé ou non, ceci n’est nullement une excuse pour justifier le vol .

-Elle avait hâte de passer aux autres dossiers, l’antipathie que lui causait ce président ne devait pas l’empêcher d’assumer son devoir jusqu’au bout. Une vingtaine de minutes plus tard elle quittait la présidence, en montant aux côtés de son garde du corps, elle fit en souriant :

-          - Le président vient de m’inspirer une idée .

-- Qu’est ce que c’est ? Fit Gray .

-- Je devrais me présenter candidate aux élections présidentielles, je ne sais si je ferais une bonne présidente…

-Il l’interrompit :

- Vous ferez un excellent président, la question est de savoir si l’Amérique voudrait d’une musulmane au bureau ovale.

- Vous êtes impitoyable, vous savez bien remuer le couteau dans la plaie. Lui lançat-elle en serrant sa ceinture de sécurité.

- Mais c‘est la vérité. Se défendit-il .

- Je vous crois. S’empressat-elle de dire, je ne suis pas assez naïve pour croire que du jour au lendemain nous aurons un candidat musulman à la Maison-Blanche.

Retournant à la représentation diplomatique, après une brève entrevue avec Kemby qui fit une appréciation positive du travail de la jeune femme, une voiture diplomatique conduisit Khorfaï et Gray à la gare principale de Gaza.

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