قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Tuesday, 15 December 2015 06:37

Vous êtes un voleur Mr le président 7

Written by  Afaf Aniba
Rate this item
(0 votes)

-          Durant le trajet en train vers Tel-Aviv, la jeune femme revit ses rendez-vous de l’après-midi. Elle devrait être de retour vers deux heures et demi, tout à coup un message électronique vint la distraire :

« Khorfaï je suis vraiment désolé d'avoir mis en cause vos sentiments religieux ! Soyez sûr d’un fait si l’un de mes ancêtres s’est rendu coupable d’un crime envers vos ancêtres, ma conscience d’homme et d’être humain ne peut que le réprouver. Warren Cold»

Emue, elle répondit : « Veuillez me pardonnez pour m’être emportée, aucun de nous n’est responsable des actes de sa lignée, et je regrette sincèrement d’avoir mis en doute votre allégeance. Amal Khorfaï»

Quelques minutes s’écoulèrent, à nouveau un message de Warren Cold tomba, elle le lut :

« Vous êtes pardonné. »

A Tel-Aviv dans l’enceinte de l’ambassade Américaine, Gregory Mc Queen le chef de la mission diplomatique de son pays, venait juste d’arriver quand le véhicule diplomatique transportant Amal Khorfaï et son garde du corps Jim Gray s’arrêta dans la grande cour.

Se tournant, Mc Queen en sioniste Américain convaincu vouait une antipathie naturelle vis-à-vis de Amal Khorfaï. Malgré lui, et en la voyant mettre pied à terre, il ne put s’empêcher d’admirer la jeune femme. Silhouette haute, s’habillant à la mode du dix-neuvième siècle, tailleur long et large, cheveux et cou joliment couvert d’une écharpe aux motifs indiens faisant ressortir le teint clair de la jeune femme, ses yeux d’un bleu saphir étaient dissimulés derrière des lunettes de soleil noire.

La saluant d’un signe de la tête, il savait qu’elle n’échangeait point de poignée de main avec la gente masculine, il lui souhaita la bienvenue.

-Merci, lui dit-elle, comment allez-vous ?

-Très bien Khorfaï et vous ?

- Je vais bien, je dois voir Reyvins, est-il là ? S’enquit-elle.

-Certainement, fit l’ambassadeur Américain. A l’intérieur de l’ambassade, on aurait dit que tout le monde était soulagé de son arrivée. Charles Deewe l’un des négociateurs,  à la vue de la jeune femme, fit :

-Enfin ! Vous êtes là. Venez Anthony Reyvins vous attends.

Sans dire un mot, elle suivit l’homme qui la mena dans un vaste salon attenant au bureau de l’ambassadeur. En dépassant le seuil, Amal constata que son patron était seul. Derrière elle, Charles Deewe eut vite fait de se retirer.

Reyvins s’étant levé, fit quelques pas puis d’une voix unie,  dit :

-Je ne vous ai pas fait venir pour une raison professionnelle, Amal.

La jeune femme releva l’air défait de son patron :

-Bien, voulez-vous je vous prie me dire alors pourquoi je suis ici ?

Lui faisant face, il répondit :

-En vous appelant hier tard dans la nuit, je venais à peine d’apprendre que mon père venait de mourir…

La voix chargée d’une vive émotion, il se tut.

Atterrée, Amal Khorfaï évoqua l’unique fois où elle avait rencontré le père de Anthony Reyvins, deux ans plus tôt dans le bureau de son fils. Père et fils se ressemblait un peu mais ce qui l’avait frappé surtout, c’était les liens qui les attachait l’un à l’autre.

-Vous ne dites rien Amal, fit soudain Reyvins.

-Quoique je vous dise, rien ne vous consolera de cette perte irréparable, lui répondit-elle.

Un long silence s’établit entre eux deux.

-Je vous en prie asseyez vous, finit-il par dire.

Elle prit place dans un sofa. Pensive, elle réfléchissait.  Veillant à être strictement rigoureuse, elle avait tenu durant tout son parcours au department of state à séparer vie privée de vie professionnelle. Amal Khorfaï était très différente de ses collègues féminines, abhorrant toute familiarité avec son entourage, elle gardait jalousement pour elle, l’autre volet plus personnel de sa vie.

-En ce moment même mon frère cadet Joe est en train de veiller à l’enterrement de notre père, dit la voix affectée de Anthony Reyvins.

-Vous devez vous demander pourquoi n’ai-je pas demandé 48 h pour pouvoir rentrer et assister à ses funérailles ? Reprit le haut responsable Américain.

Amal ne répondit pas, cette question ne l’avait pas effleuré pour la simple raison est qu’elle se considérait étrangère à Anthony Reyvins :

-Je veux conserver de lui une image vivante.

Relevant les yeux, il constata son immobilité complète.

-Excusez-moi, ce que je vais vous dire, vous pouvez ne pas le croire Amal. Commença t-il.

La jeune femme leva la main :

-Puis-je exprimer le fond de ma pensée Reyvins ? Lui dit-elle.

-Je vous en prie.

-Celui qui devrait être auprès de vous maintenant est quelqu’un de très proche de vous, vous me voyez embarrassée…

Il l’interrompit :

-Oui, je le sais. Sachez que votre présence me réconforte et puis dans ses derniers propos mon père défunt vous a cité !!

Stupéfaite, la jeune femme pendant un court instant regarda son interlocuteur.

-Oui, père était atteint d’une leucémie, à la phase finale. Etant catholique pratiquant,  je l’ai pris à ma charge à la mort de ma mère. C’est trop long à expliquer mais dans mes déplacements à l’extérieur de l’Amérique, c’est mon cadet Joe qui me remplace auprès de lui. Il était hier avec lui, il voulait mourir chez moi,  son état devenu de plus en plus grave, il refusa l’hospitalisation. Son agonie fut courte, quelques instants seulement avant qu’il ne rendit l’âme, père avait prononcé clairement cette phrase « Qu’Anthony veille sur Amal Khorfaï, c’est la sœur de la sainte Vierge Marie ! »

Amal secoua la tête, incrédule :

-Que voulait dire Monsieur votre père ?

-Je ne le sais pas.

-Bien, je ne sais que vous dire pour ma part mais il est évident que vous et monsieur votre frère vous avez fait votre devoir envers Mr Reyvins père et cela est à votre honneur.

Anthony demeura silencieux. Se levant, Amal Khorfaï sentait la nécessité de se retirer.

-Vous repartez Khorfaï ? S’enquit enfin le responsable Américain.

-Il est midi passé et j’ai un rendez-vous avec Kayssar vers trois heures et demi, je dois régler l’aspect technique de la rencontre avec Ray Burn. Fit Amal.

-Allez-y, je ne vous fait aucune recommandation. Nous allons rallonger notre séjour ici de 24 h, histoire de faire comprendre à nos hôtes Israéliens, qu’il est temps pour nous de mettre un point final à un processus de paix  qui n’a abouti jusqu’ici sur rien du tout. Déclara le négociateur principal.

Read 1077 times Last modified on Thursday, 20 July 2017 15:00

Add comment


Security code
Refresh

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab