قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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Tuesday, 29 December 2015 12:33

Vous êtes un voleur Mr le président 9

Written by  Afaf Aniba
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Amal avançait en silence, cet homme lui était odieux :

- Ecoutez miss Khorfaï. Déclarat-il. Ce qui est fait est fait, le président m’a appelé la veille au soir au sujet du prêt. Pourquoi vouloir récupérer cet argent aussi vite ? Nous pouvons nous arranger entre mes patrons et le secrétariat d’état, demander au président palestinien de débourser de sa propre poche l’argent c’est risqué pour moi et pour lui, je peux être découvert et lui vous pourrez le perdre, c’est ce que vous  ne voulez surtout pas.

L’assurance de l’israélien la dégoûtait !

Implacable, elle répondit :

- C’est Israël qui devra rendre les vingt-deux millions de dollar ! En m’adressant au président, nous savons qu’il allait vous alerter immédiatement, c’est ce que nous voulions. Nous n’avons aucunement l’intention de récupérer notre argent en l’embarrassant, c’est vous qui êtes derrière le vol de cette somme, donc à vous d’agir et nous reprendrons ce qu’on a donné, c’est on ne peut plus simple.

- Quoi ? S’écria livide l’homme, débloquer tout de suite vingt-deux millions de dollars est impossible ! Et puis avez-vous songé à ma couverture ?

- Votre couverture est le souci de vos supérieurs, vous nous volez et vous voulez qu’on vous protège, non mais quel toupet monsieur ! Nous n’avons pas été prévenus de votre rôle ici  et pour nous avoir maintenu dans l’ignorance de votre opération ultra secrète nous ne sommes pas censés assurer votre sécurité,  est-ce clair ? Trancha la jeune femme.

- Non, ceci n’est pas clair ! Ce n’est pas à moi d’assumer une erreur de manœuvre de mes chefs, s’ils ont omis de vous prévenir, c’est leur affaire et ma sécurité est aussi bien leur responsabilité que la vôtre, Israël et les USA sont des alliés et il y a entre nous un pacte signé qui impose aux deux partenaires de veiller à la sécurité mutuelle de leurs ressortissants toutes professions confondues. Désolé, vous êtes tenus d’assouplir votre ultimatum.

- Ah bon ! Figurez-vous monsieur que je n’ai reçu aucune recommandation dans ce sens, je répète vous avez moins d’une semaine pour nous remettre cash notre argent bien sûr à travers le président Palestinien, c’est une affaire close.

- Une affaire close. Explosa Kayssar. Mais bon Dieu ! Comment avez-vous pu percer à jour mon identité ?

- Je vais satisfaire un tout petit peu votre curiosité, votre nom est la signification codée de Ponce Pilate  en arabe. Le reste, je le garde pour moi. Répondit-elle les yeux baissées. Jim Gray derrière elle, vit l’agent du Shabak la fusillait  du regard.

L’Israélien sentit qu’il devait parlementer s’il devait donner des options à ses chefs pour qu’ils puissent à leur tour manoeuvrer en connaissance de cause :

- Supposons que je fasse ce que vous me demander de faire, j’aurais recours à des combinaisons bancaires qui s’effectueront sous le regard vigilant des palestiniens, cela me mettra en position délicate.

- Je viens de vous dire que votre position est du ressort uniquement de vos supérieurs, et puis d’ailleurs les Palestiniens ne se rendront pas compte, n’êtes -vous pas le conseiller de leur président, pour ne pas vous avoir démasquer, ils ne sont pas capables de s’intéresser à vos combines financières tout ce que nous pouvons vous promettre est ceci, nous ne dirons rien sur votre rôle, pour être ici, il nous a fallut prendre toutes les précautions nécessaire pour brouiller les pistes et faire en sorte que cette rencontre ne s'est jamais produite.

Le ton soudain mielleux, Safir :

- Entre allié on se ménage. 

L’expression qui apparut sur le visage de la jeune femme fit reculer instinctivement l’Israélien, d’une voix cassante, Amal dit :

- J’outrepasse mes prérogatives mais je ne mâcherai pas mes mots, vous avez intérêt à ce que cette somme soit dans les avoirs Américains à la date convenue, si j’étais là où il le fallait je n’aurais pas donné cher de votre peau ni celle de vos tristes compagnons de Tel-Aviv !

Fou de rage, le juif Israélien s’avança jusqu'à frôler la jeune femme et levant son bras pour l’empoigner, un autre bras de fer l’immobilisa à temps, c’était Gray qui s’interposait :

-Voyons un peu de tenu monsieur.

Les deux protagonistes se jaugeant du regard, reprirent leur marche :

-Sachez qu’on ne vous laissera jamais être là où il faut pour nous frapper. Fit néanmoins avec une sourde détermination Safir Kayssar, Amal répliqua indifféremment :

- Merci de m’avoir averti, quelles sont les raisons inavouées de votre amitié avec le président ?

-Je ne vous dirai plus rien. Dit Kayssar avec hauteur, vous n’êtes pas coopérative, j’escomptais de vous un allégement des conditions de versement …

Lui coupant la parole, elle fit :

-Laissez-moi deviner, c’est pour réserver un camouflet au président dans un an, des fuites intelligentes en direction de la presse aurait mis le président dans une position intenable vis-à-vis de ses électeurs et de ses débiteurs, vous voulez éliminer politiquement le président et sa cour et créer un vide propice aux troubles et en même temps  donner un coup de frein aux actuelles négociations  sur le statut final de  Jérusalem et sur le reste des territoires de l’état palestinien encore sous le contrôle des militaires Israéliens !

L’homme avait envie de la tuer, il dut garder son sang-froid pas question d’éveiller ses doutes, il avait compris qu’il était devant une cible à éliminer.

-Je le sais. Fit Amal. Et maintenant allons nous en, au revoir monsieur Safir.

Se détournant, elle repartit le pas sûr.  Atterré, l’Israélien n’avait pas bougé, dans le 4X4, Gray lança à la jeune femme :

-Dites- moi haïssez-vous cet homme ?

Le visage grave qu’elle tourna vers lui, le toucha :

-, Gray sachez ceci, ce que je hais réellement dans cet homme est le sionisme cette philosophie abject, qui fait que le sioniste est un être supèrieur par rapport à tous les autres .êtres humains mais lui en tant que homme, j'ai pitié de lui

Cinq minutes plus tard, grâce à un raccourci, ils avaient atteint la plage.

-Ainsi, vous m’obligez contre mon gré à une escapade, fit Amal.

"De la main, il l’invita à descendre :

-Oui, je sais que vos nerfs sont à vifs après l’entrevue de tout à l’heure.

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