Salah Eddine envoya des cavaliers dans deux autres directions, et garda le plus gros de ses hommes avec lui. Bark les amena bientôt non loin d'une clairière. C'était à cet endroit qui surplombait la côte Del Attar que Chams et Aarin avaient été surpris.

Kurgit désigna des traces de pas et de chevaux dans l’herbe foulée :

-Ils ont battus en retraite par ici, annonça Salah Eddine Al-ayoubi.

Kurgit avança :

-Ils doivent être en route vers Haïfa.

-J’en doute répliqua le Sultan. Nous devons les suivre à la trace, plus de temps à perdre.

Se remettant au galop, les cavaliers Musulmans étant sur leur territoire, étaient plus vigilants que jamais. Ils devaient couper la route aux ravisseurs de la princesse Chams.

Ces derniers ayant une longueur d’avance sur leurs poursuivants, avaient atteint la plage Deinare en début d’après-midi.

-Emmenez les deux prisonniers à la prison du Fort Byron par mer, décida le comte Doggan.

Lord Henery Vernon assura :

-Je vais les accompagner mais nous devons au préalable savoir que faire d’eux.

-Nous devons d’abord connaître leur identité fit le comte Doggen, en sautant à terre. il demanda après le roi.

-Sa Majesté vous attends à bord, lui répondit  le capitaine Adrien Cock , qui lui désigna une chaloupe sur la plage. La mer était agité et les soldats débarqués et ceux envoyés par le gouverneur de Haïffa veillaient à récupérer des caisses de munitions apportés à dessein.

Dans l’anse de Deinare, un second navire se profila, une des voiles portait les armoiries du gouverneur le prince Hardin, le ton sarcastique Nigel Doggan fit :

-Bien sûr sa seigneurie ne peut manquer l’honneur de recevoir par lui-même dans son auguste royaume le

 roi d’Angleterre !

Debout près de lui le représentant du gouverneur, se retint de répliquer, trop empressée d’accueillir l’illustre allié Anglais.

 Nous mettons un arrêt a la publication de la nouvelle "La camée de la princesse voilée" et cela afin de pouvoir l'écrire en entier Inchâallah"*