- Je suis sûre que tu seras rapide. Haussant la voix elle fit :

- Rajâa Rajâa !

Son amie l’entendit :*- Je suis navrée je t’ai mis en retard, Wael va t’enmener.

- Je ne veux pas vous voir risquer à cause de moi, je puis marcher Ayam…

- Allons donc ! Vas-y Wael a mis en marche le moteur.

L’accompagnant dehors à petit pas, Ayam l’embrassa étouffant toute velléité d’opposition. Oum Aïcha aurait souhaité que Rajâa passa la nuit chez eux, souhait qu’elle se garda de formuler de crainte d’inquiéter sa protégée.

A la fin de l’après-midi, Nidock se rendit à la banque Shalom :

- Le chèque est entre tes mains, les Samed font tout pour pouvoir lever le gel.

- Et pourtant je dois leur clarifier une chose importante et leur n° est visiblement en dérangement.

- Appelle les sur mon portable. Lui dit l’élu travailliste.

- Bien, mes associés exigent que la somme des intérêts résultants de la période du gel doit être réglée.

- Voici une nouvelle embûche sur leur chemin. Nota Nidock. Veux-tu me signer un reçu contre ce chèque ?

Le banquier obtempéra et fit contre signer le papier par l’autre administrateur principal Ehud Stein .

En sortant de chez Hook, Nickod gagna la rue où était stationné son véhicule. ,Il ouvrit grand les yeux en lisant une mention géante peinte sur les portes du 4/ 4 « Ecartez vous de notre chemin ou gare à vous, nous vous avons avertis. »

- Qu’est ce que c’est que cette mauvaise plaisanterie ? Marmonat-il, pénétrant à l’intérieur, il regarda de tout côté. Il y’avait peu de passants dans les parages, dans une rue latérale des employés d’entrepôt s’activaient. Démarrant, il interpella l’un des déchargeurs :

- Bonjour monsieur, mon véhicule était garé dans la rue là-bas un mauvais plaisant a peint dessus ceci, l’avez-vous aperçu je vous prie ?

L’homme dit d’un ton rude en jetant un coup d’œil sur les graffitis :- Non, j’ai le dos tourné en travaillant.

- Et vos camarades non plus ?

Les interrogeant à leur tour, Ephraïm n’eut aucune réponse satisfaisante. Il repartit à une allure modérée, le commissariat central de la ville bâtit à cinq cent mètres du chef lieu de la commune de Nassérah était un édifice imposant. Joseph Mirah tomba des nues en écoutant Nidock, il donna immédiatement des ordres pour un premier constat :

- Les empreintes relevées sur ta voiture seront certainement concluants.

- S’ils ont commis la bêtise d’oublier leurs empreintes, je dérange et j’ai une idée sur les éventuels responsables , quelqu’un dans l’entourage du maire .

Se soulevant de son siège, Mirah s’exclama outré :

- Ephraïm tu dépasses les bornes ! A ta place, je ne sauterai pas aussi vite aux conclusions .

-Ah bon ! On verra, je veux du nouveau aujourd’hui même .