Godom discutait à bâton rompu avec le rabbin Eshod :
- Rester en dehors de cette affaire, Vidom est tranquille, pourquoi attirer l’attention sur lui ? Savez-vous ce que m’a demandé tout à l’heure un journaliste de Ma’ariv, que reprochet-on à Vidom qui puisse faire agir l’alliance de David ?
Le ton sec, le religieux fit :
- Voulez-vous m’expliquer pourquoi alors le capitaine Ougev a ordonné un prélèvement d'empreinte de tous les habitants de la coopérative Vidom ?
Le gouverneur ignorant le fait dû opter pour la franchise :
- Je ne le sais pas, d’ailleurs cette dernière instruction de Ougev établira sans aucun doute son innocence .
Le ton peu amène, l’autre répliqua :
-A quoi bon prouver son innocence puisqu’il l’est réellement, l’arrangement passé entre vous et notre ami a été cautionné par moi, donc je m’attendais à ce qu’il est la paix. Le vieux Jawad a l’intention d’incriminer ouvertement Vidom, qu’avez-vous préparé à cela ?
- Rien. Fit Godom. Parce que l’incendie ne sera pas traité par Menachir, si les Samed veulent déposer une plainte contre X, ils sont libres de le faire .
Eshod dit :
- Vos assurances ne valent rien Godom, nous voulons du concret. Commencez par contrôler votre capitaine et dompter la curiosité malsaine de la presse, cette eau devrait être exploitée dans les plus brefs délais, nous n’avons pas eu de pluies régulières depuis plus de deux ans. Je dois vous dire que les membres des Kibboutzim de Torâane, de Nassérah-Est, de Mjedel mèneront demain un sit-in devant la municipalité dés dix heures .
- Mon Rabbin je vous en prie de grâce demain à cette heure le sénateur De Chavez sera l’invité de la chambre de commerce et de la P et M entreprise, cette agitation serait fâcheuse pour l’image de la région.
- Eh bien! Essayez d’en dissuader nos fermiers, moi je ne suis nullement concerné. Au revoir mon colonel .
Le gouverneur raccrocha en pestant contre l’autorité autarcique des religieux :
- Roc. Aboyat-il dans l’interphone dites à Ougev de venir tout de suite .
A peine cinq minutes s’écoulèrent que le téléphone résonna :
-Bonsoir mon colonel,désolée je ne puis bouger d’ici pour l’heure, vous vouliez me parler ?Fit la voix de Samuel Ougev.
-En quoi cela nous avancera de prendre les empreintes des gens de Vidom ?
-Nous respectons la routine ce n’est pas seulement les Vidom, les Samed aussi devront se soumettre à cette formalité.
-Comment cela se fait que les détails de votre enquête top secrète sont connus publiquement ?
-Ces divulgations je les voulais à dessein pour donner un semblant de crédibilité à nos investigations .
-Est-ce que le colonel Kondar a été tenu informé ?
-Non. Reconnut le policier militair , je dois vendredi prochain boucler ce travail, les soupçons vérifiables ou non des Samed devront être éluder, ce sera fait.
-Capitaine Ougev vous avez commis une erreur impardonnable en vous passant du jugement de votre supérieur,lui seul est habilité a permettre la médiatisation ou non du contenu de votre enquête,vous serez rétrogradé de vos fonctions directement après la fin de votre présente mission,mais avant réparez le tort que vous avez causé à Vidom ,il doit être mis hors de cause
Par ceux-là même qui ont diffusés vos informations .
Ougev fit d’un ton bref :
-Oui mon colonel au revoir.
Posant machinalement le recepteur Samuel comprenait le risque qu’il avait encouru en jouant frant jeu avec Ariel Godom. Il avait la possibilité de faire un pied de nez au gouverneur en usant d’une méthode, la seule qui pouvait faire entendre raison à ses patrons, Haidar Baïe poussant la porte du capitaine :
-Vous venez cela fait un moment que nous faisons patienter les chiens .
Son chef ne répondit pas, le druzze mécontent s’écria :-Que se passet-il ? Avez-vous renoncé à cette sortie ?
Allongeant la main vers l’appareil du téléphone Samuel dit :-Reportons là à demain, à huit heure et demi. Je dois régler un problème .
Entrant tout à fait dans le bureau, Baï le dévisagea effaré :
-Quel problème encore ?
-C’est mon problème Haïdar, tu n’as pas
-Si j’ai mes raisons de m’impliquer. Tu es un patron extra, tu es honnête, quelqu’un de foncièrement bon et je ne veux pas travailler sous les ordres de quelqu’un d’autre, je t’écoute.
Samuel dut lui rapporter l’entretien qu’il venait d’avoir avec le gouverneur militaire :
-Que comptes-tu faire ?S’enquit l’air rembruni le policier .
-J’obéirais aux ordres toutefois je jetterai un pavée dans la mare en citant les motifs de mon départ, et en intentant un procès contre cette mise à pied.
Baïe avait une vision différente de la chose :
-Le branle-bas de combat que tu déclencheras ne te garantira pas un juste retour à la normale, pourquoi ne pas exercer une pression sur Kondor en lui faisant entrevoir la possibilité d’un scandale politico-militaire si vous venait à porter plainte devant la cour militaire ?
-Cela me déplaît d’agir ainsi. Déclara Ougev je dois respecter le règlement, si je ne reçois aucun écho positif à une révision de la sanction, je m’ouvrirais peut-être au colonel.