قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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Tuesday, 02 September 2014 11:12

Damas Syrie, Tuna Tunald 3

Written by  Afaf Aniba
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-Tu es en train de méditer, sans me dire toujours la cause de ton intérêt pour Tunald, fit son invité le baron.

D'un ton concis, Freeman raconta les soucis que provoquait le cas de la Syrie et comment des pays comme Tunald peuvent être la prochaine cible d'un printemps des peuples.

En quittant ce soir là, son ami le noble Britannique, Freeman passa à l'hôtel Waldorf Astoria.

Le réceptionniste principal éberlué, vit arriver l'ambassadeur Américain à une heure tardive:

-Je veux voir monsieur le directeur de l'hôtel, déclara le haut diplomate.

-Maintenant, excellence ?

-Oui.

L'employé prit le téléphone et transmis la requête de Freeman, bientôt il lui dit:

-Allez-y Excellence, c'est la porte à votre gauche, près du hall 1.

-Merci.

En pénétrant dans le bureau honoraire du directeur du luxueux établissement, Freeman fut bref:

-Voulez-vous, je vous prie, m'aider monsieur Randall ? Avez-vous reçut avant-hier des personnalités Tunald à l'occasion du séminaire des droits de l'homme « Les prisonniers politiques et leurs statuts non reconnus en régimes totalitaires» ?

-Oui, en effet excellence. Voulez-vous des noms ?

-Oui.

-Il y a eu Haj Gider, Fares Hejar et Eila Nahar, cette dernière a fait une brève apparition, vu son état. Lui répondit le directeur.

-Que voulez-vous dire par son état ?

-Mademoiselle Nahar est en deuil.

-Ah, fit simplement l'Américain.

Peu après, il repartait. En prenant l'ascenseur pour monter à son appartement, il croisa Ron Mc Gregor:

-Vous avez pris un congé pour mener une enquête, fit celui-ci.

Freeman ne répondit pas, son garde du corps avait constaté un fait et ne l'interrogeait pas à son propos.

Le jour du rendez-vous avec la comtesse vint, il fut introduit dans un vaste bureau aux meubles élégants mais simples.

Un goût parfait présidait à tout dans cet endroit, avait-il noté.

Il se leva à l'entrée de Fabiola Falin. Âgée de 45 ans, habillée avec une rare distinction, elle paraissait une dame simple et intelligente.

-Ravie de faire votre connaissance Monsieur Freeman, déclara t-elle.

Le ton diplomatique, il répondit:

-C'est moi qui est réellement honorée.

-Asseyez-vous, je vous prie, lui dit-elle.

Il entra dans le vif du sujet:

-Comment va Mademoiselle Eila Nahar ?

Elle sourit:

-Vous êtes allé sans détour au sujet qui vous tient à coeur, c'est pourquoi vous êtes l'un des plus brillants diplomates de l'administration Américaine monsieur. Fit Falin.

Il ne fit aucun commentaire, il attendait.

-Eila est une femme courageuse, elle se remettra, j'en ai la conviction. Il reste qu'elle vit une vive souffrance.

Malgré lui, Anthony frémit.

-Vous la connaissez ? Lui demanda à son tour directe la comtesse.

Il évita le regard de Falin:

-Oui.

-Vous êtes avare en paroles, excellence.

A nouveau, le silence:

-Que puis-je faire pour vous ? Fit encore la comtesse.

-Je dois voir Eila Nahar, madame la comtesse.

Elle avait tout de suite devinée la chose dés l'instant où il avait mentionné le nom de sa protégée.

-Je dois la consulter d'abord, fit-elle.

-Surtout pas, fit-il catégorique.

Surprise, elle dit:

-Comment cela Monsieur ?

-Mademoiselle Nahar ne doit pas savoir que je vais la voir, c'est simple comtesse.

Perplexe, elle ne sut que dire:

-Je sais que mon attitude est inexplicable madame mais sincèrement je ne peux agir que comme cela tant que je n'ai pas vu Eila et que je ne lui ai pas encore parlé, fit-il.

Le silence s'instaura entre eux deux pendant un long moment puis se souvenant d'un fait, la dame Anglaise se leva et alla à son bureau.

Cherchant dans une tablette électronique son calepin numérique, elle releva ensuite ses yeux sur son visiteur:

-Bien, Monsieur Freeman. Voulez-vous la voir à sa résidence ? S'enquit-elle.

-Oui et si possible dans le parc et non pas à l'intérieur du manoir, répondit-il énigmatique.

Fronçant les sourcils, Fabiola Falin fit enfin:

-Bien, venez ce jeudi, à quatre heures de l'après-midi, vous rencontrerez Eila Nahar dans le parc, d'habitude elle se promène à cette heure.

Satisfait, Anthony se leva. La remerciant avec des mots sincères, il partit. S'asseyant seule, la comtesse réfléchissait : "Etrange, cet homme garde bien son secret !"

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