قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 03 تشرين2/نوفمبر 2013 05:55

Zeyneb 1/2

Ahmed Abed regardait sa femme penchée sur le monitor de son ordinateur, il ressentait une sourde colère contre lui-même, il détestait ce qu'il allait dire à sa femme mais il avait arrêté sa décision et il devait aller de l'avant.

-Zeyneb, peux-tu m'accorder ton attention ?

Sa femme chercheuse de biologie dans l'institut de recherche national à Alger, pivota sur son siège. A la vue de son visage calme et si doux Ahmed faillit revenir en arrière, se murmurant, il fit "Ya Allah aide moi!"

-Zeyneb nous sommes mari et femme depuis cinq ans, n'est-ce pas ?

-Oui.

-Je dois reconnaitre que je n'ai vu que du bien de toi, tu es une bonne épouse et une bonne mère pour notre fils Marwan mais voilà, je voudrais pouvoir me remarier.

A la grande confusion de Ahmed sa femme ne réagit pas. Levant ses yeux sur lui, pendant un moment, elle semblait vouloir poser une question puis elle se ravisa et se tint silencieuse.

-Tu ne dis rien Zeyneb ? Fit son mari l'air interrogateur.

Médusé, il la vit sourire:

-Que veux-tu que je te dise ? c'est ton droit après tout et puis je n'ai pas posé comme condition dans l'acte de notre mariage une interdiction d'un second mariage, répondit-elle.

Ahmed sérieusement alarmé, fit :

-Voyons Zeyneb, tout autre femme aurait refusé ma décision, tu n'as même pas voulu savoir la raison qui me conduit à me remarier!

-Ahmed quand bien même je connaitrais la raison, je respecte ta décision, donc je te prie ne te formalise pas. Je veux savoir par contre une seule chose ?

-Laquelle ?

-Où tu comptes habiter avec ta seconde femme ? est-ce que je dois avec mon fils quitter cet appartement ?

-Bien sûr que non! Tu vas rester dans cet appartement et je dois chercher un second gîte pour mon second mariage, ne te soucie pas de ce côté là, déclara t-il le ton énergique.

-bien, est ce tout Ahmed ?

Dérouté, il ne sut que dire. Ce n'était pas tout, en faite il avait espèrer provoquer le moindre signe de jalousie de la part de sa femme.

Depuis leur mariage, Ahmed n'avait pu connaître les sentiments de sa femme envers lui.

Très reservée, elle était une épouse modèle, aux petits soins pour son mari mais c'était tout, ne s'exprimant pas. Elle vivait à ses côtés en remplissant ses devoirs sans rien lui réclamer en retour et chose plus préoccuppante, elle était tout à fait indifférente à son entourage professionnel à lui. Médecin Chirurgien, Ahmed était un homme cerné par des collègues femmes qui a l'opposé de sa femme Zeyneb était des femmes de têtes, résolues et si sûre d'elle-même que la personalité de sa femme lui apparaissait effacée.

-Zeyneb, je vais prendre pour femme une collègue, elle est médecin gynécologue, annonca t-il.

-Bien, moubarek lak se contenta de dire sa femme.

Cette fois, irrité, il fit :

-Mais voyons, tu ne crains pas de me perdre ?

-Non, parce que tu ne m'appartiens pas. Ahmed tu appartiens à Allah, tu as dû remarquer que je ne suis pas une femme possessive...

Il l'interrompit:

-Justement, pourquoi ?

Stupéfaite, elle regarda son mari:

-Comment cela pourquoi ? Mais ce n'est que parce que Allah et son prophète Mohamed alayhi assalat wa assalam l'ont décrétés, il y a plus de 1400 ans. Un homme de nature peut aimer quatre femmes et s'occuper de quatre femme alors que nous autres femmes nous sommes de nature tout à fait différente et puis dans les faits je ne peux me permettre aucune jalousie...

Une fois de plus, il l'interrompit avec impatience:

-Mais pourquoi ya Allah, Zeyneb c'est ta jalousie qui peut me rassurer

-Te rassurer ? Avait répétée sans comprendre Zeyneb

-Mais oui ! que crois-tu ? je n'ai jamais su si vraiment tu tenais à moi, en t'épousant, je n'ai eu affaire à toi professionnellement que trois fois, donc en demandant ta main, je ne te connaissais pas et l'image que tu as présenté lors de ces rencontres professionnels était distante.

Levant sa main, Zeyneb fit:

-Une minute s'il te plaît Ahmed. En acceptant de t'épouser, mon oui était éloquent en lui-même peut-être que tu as raison sur un point je ne suis pas femme à extérioriser mes sentiments mais je fais du mieux que je peux et ne me dis pas je t'en prie que tu vas épouser une seconde femme à cause de cela ?

-Oui et non, il y a cette raison et il y a une autre, je suis vraiment admiratif du caractère de la femme que j'ai choisi pour seconde femme, c'est l'une des rares collègues qui a une éducation morale exemplaire.

Zeyneb sourit, parce que ces dernières paroles prononcés par son mari étaient ceux-là même qu'il lui avait dit le jour de leur mariage.

Bien, allahouma Youbarek lakouma, se contenta t-elle de dire.

-Voyons Zeyneb tu n'as pas répondu à ma question ?

-Quelle question ?

Comment cela se fait que je ne ressens pas que tu tiens à moi ?

Ahmed, au nom d'Allah sois raisonnable, je tiens à toi bien sûr.

Un silence se fit entre eux deux puis il reprit l'air peu convaincu:

-Comment cela se fait alors que tu tiens à ton frère Rihab plus qu'a moi ?

de surprise, Zeyneb pâlit:

-Ahmed, qu'est ce qui te prend ? Rihab est mon frère, ma chair mon sang et les liens du sang sont sacrés en Islam, mais c'est impensable que tu sois jaloux de l'amour que je porte à mon frère unique!!!

-En faite, je ne suis pas jaloux mais je sens que ton attachement est plus fort envers lui qu'envers moi, fit son mari le ton désemparé. A cet instant, Zeyneb comprit la détresse de son mari et sa propre erreur à elle:

-Ahmed, je dois pouvoir te convaincre de ce fait qui va te paraitre insensé mais je suis comme cela et c'est dur de changer très dur, commençat-elle.

-Que veux-tu dire Zeyneb ?

-Depuis que j'ai été tout enfant, j'ai cultivé cette étrange conviction que le père le frère le grand père l'oncle paternel et maternel sont plus importants dans la vie d'une femme que le mari, j'ai toujours considéré le mari comme un corps étranger et une fois j'ai exprimé cette opinion devant mon frère Rihab, il m'avait sévèrement réprimandé et pourtant je lui avais rétorquée:

"Mais c'est la vérité, un mari peut divorcer ou peut se remarier donc il ne peut plus être présent dans la vie de sa femme comme avant et ne peut assumer son devoir de la protéger alors que le frère est sommé par les lois de l'Islam de protéger sa soeur quoique il adviendra, car il ne peut décemment la jeter dans la rue, le mari si.

Imagine ce que me réponds Rihab, il m'avait dit, bien sûr ce que tu dis est censé ma chère soeur, nous autres hommes maharam de la famille nous sommes responsables de toi que nous le voulons ou non mais cela ne doit pas signifier automatiquement que chaque mohram homme assume son devoir envers les femmes de sa famille, il y a tant de frère méchant et d'oncle méchant qui ne ressentent aucune obligation morale envers leurs mères soeurs  nièce mais tu dois accepter par contre ce fait est que ton mari est en vertu des lois du mariage selon la Charia est immensément responsable de toi, et sa responsabilité est définit plus grande que la nôtre.

Ahmed sincèrement, j'ai écouté mon frère parler ainsi sans en être convaincu, obstinée que j'étais et je continue toujours à croire que le mari  a un rôle éphèmere dans la vie d'une épouse...

-Une minute, Zeyneb je t'ai bien écouté, mais je te prie réponds à cette question en ma compagnie ressens-tu la sécurité ? s'enquit le ton ferme Ahmed.

Le regardant droit dans les yeux, Zeyneb fit:

-Non.

Consterné, Ahmed se leva et tourna le dos à sa femme.

-Pourquoi Zeyneb, tu ne ressens pas la sécurité auprès de moi ?

-Parce que tout simplement, je ne dépends pas de toi matériellement, mais je sais pas contre que dans le cas d'un danger qui menacerait ma vie ou celle de Marwan, tu sacrifieras ta vie pour nous deux.

Il ne put s'empêcher de sourire:

-Justement, c'est cela l'essentiel

-Ah oui ? fit l'air distrait Zeyneb.

-A quoi penses-tu ?

-A la réaction de Rihab mon frère en apprenant que tu vas te remarier, fit-elle.

-Je sais, il va être vraiment en colère mais ton frère est un homme raisonnable, il comprendra, fit le ton calme Ahmed.

Zeyneb hocha la tête sans rien dire, tout au fond d'elle-même, elle était sceptique.

Une semaine plus tard, elle recevait un appel de son frère alors qu'elle était en plein laboratoire:

-Zeyneb, tu sors tout de suite, je suis dans le parking de ton institut, je dois te parler.

Elle sut de par le ton de la voix de son frère unique, qu'il ne souffrirait aucune objection. Mettant fin à son travail et regardant sa montre, elle sortit tout en prévenant une subordonnée, qu'elle s'absentait un quart d'heure et qu'elle était dans le parking de l'endroit au cas où on avaient besoin d'elle incessamment.

Descendant les marches fébriles, elle imaginait le visage de son frère.

Faisant les cent pas dans un parking heureusement désert à cette heure, Rihab vit venir sa soeur unique:

-Dis moi ma chère soeur ou bien tu es trop bonne jusqu'à la stupidité ou bien  je ne sais quoi, comment tu as osé accepter que ton mari se remarie alors que tu n'as rien à te reprocher sur le plan des devoirs conjugaux  Fit tout de go Rihab son aîné de trois ans.

-Ecoute ce n'est ni le lieu ni le timing pour parler de cette décision de Ahmed et puis tu connais mon mari, c'est un homme honnête, j'ai confiance en son jugement et je sais qu'il ne failliras pas dans ses engagements vis-à-vis de moi ni de son fils, répondit-elle.

Rihab pendant un long instant dévisagea sa soeur, elle semblait sereine un tantitnet indifférente. Immédiatement, il compris la raison qui avait amené son beau-frère à décider un second mariage.

-Bien, on en discutera plus tard

-Son second mariage est prévu dans trois semaines, merci pour ton passage.

Rihab ne put s'empêcher de sourire, c'était bien là Zeyneb. Une soeur très polie et d'une correction sans faille.

Deux jours plus tard, ce fut au tour de la soeur aînée de son mari que Zeyneb dut rassurer:

-C'est incroyable, mais pourquoi mon frère agit-il ainsi ? S'était écriée la hajja Rima.

-Voyons, celle qui doit s'alarmer c'est moi repartit Zeyneb.

-Eh bien ! tu n'en as pas l'air avait ripostée énergique hajja Rima.

Zeyneb eut un rire spontané:

-Et pourquoi voulez-vous que je m'inquiète, j'ai entièrement confiance en Allah.

-Eh bien moi, je n'ai aucunement confiance en sa future femme, l'as-tu vue Zeyneb ?

-Non pas encore, je devrais la voir début de la semaine prochaine In shâa Allah.

-Figure toi que je l'ai vu le jour de l'hospitalisation de mon défunt mari, il y a deux ans. Cette femme ne m'inspire aucune confiance, elle traitait son collègue mon frère d'une manière qui m'a déplut tout de suite. révéla Hajja Rima.

-Je ne saurais me faire une opinion d'elle qu'une fois que je la rencontre et puis il est probable chère Hajja qu'elle admirait depuis longtemps mon mari et cela est normal.

-Normal !! S'était récriée la grande soeur de Ahmed.

-Franchement Zeyneb, tu trouves normal qu'une femme respectable comme me l'a décrit ton mari lorgne vers un homme marié ?

-Hajja, j'ai horreur de médire les gens, Ahmed a tranché et c'est son droit, Allah est notre protecteur et Il sait ce que nous ne savons pas.

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