قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الجمعة, 23 شباط/فبراير 2024 12:42

La recette de Washington pour arrêter la guerre à Gaza: «donnez-nous une victoire»!

كتبه  Par Yahia Dabouk
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Désormais, le monde entier est au courant que le 20 février 2024 les États-Unis ont, pour la troisième fois, opposé leur veto à un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, tandis que le Royaume-Uni s’est abstenu [*].

La preuve, s’il en fallait, que l’administration américaine n’a nullement l’intention de faire pression sur Israël, malgré toutes ses allégations quant à sa volonté d’arrêter la guerre assassine en Palestine et d’éviter son extension au Liban, au Yémen, en Irak, en Syrie… Des pays qui endurent des raids aériens destructeurs et meurtriers, mais dont les résistances populaires affirment et prouvent être décidées à poursuivre leurs offensives terrestre ou maritime contre les agresseurs israélo-américains et leurs alliés, tant que le massacre à Gaza se poursuit.

En revanche, les États-Unis auraient un autre projet de résolution soutenant un cessez-le-feu « temporaire ». En dépit du flou qui l’entoure, le chroniqueur des questions israéliennes du quotidien libanais Al-Akhbar, Yahia Dabouk, semble détenir de plus amples informations suggérant, entre autres, que la complicité criminelle de l’administration américaine fait qu’elle a impérativement besoin d’une victoire… 

Mouna Alno-Nakhal

Le projet américain visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza est mort-né. Et cela parce qu’il apparaît davantage comme une tentative misérable visant à dissimuler l’épuisement de tous les outils utilisés dans une guerre où l’armée israélienne n’a pas pu atteindre ses objectifs, en dépit du soutien militaire et politique des États-Unis.

Autrement dit, ce projet n’est rien d’autre que le recours de Washington  à une option politique attendant de ceux qui ont contré son option militaire et ont résisté à sa barbarie, d’offrir aux perdants la victoire qu’ils n’ont pas réussi à gagner sur le champ de bataille.

En effet, il est important de souligner que l’échec de la guerre israélienne contre les Palestiniens de Gaza est aussi un échec, voire plus qu’un échec, pour les États-Unis ; l’éradication du Hamas ou de son pouvoir ayant été l’un de leurs objectifs le plus hautement attendu.

Un objectif sur lequel ils ont construit leur stratégie du « jour d’après » à Gaza et à partir duquel de hauts responsables américains, menés par le président Joe Biden, ont formulé avec leurs partisans régionaux les lignes générales de la phase d’après-guerre dans la région du Moyen-Orient, comme si l’ensemble de leurs objectifs allaient inévitablement être atteints.

Ce qui n’a pas empêché l’apparition de divergences entre les deux partenaires américain et israélien. Ainsi, au début de la guerre, le désaccord portait sur la nécessité pour l’administration américaine d’éviter autant que possible de tuer un trop grand nombre de civils palestiniens pour ne pas nuire à son image et à celle de son président, alors que la poursuite des massacres était un objectif israélien en soi, non seulement pour se venger du Hamas, mais aussi pour pousser ce mouvement à se rendre et ainsi rétablir l’équilibre de la dissuasion rompu le 7 octobre 2023.

Par contre, une fois que l’administration américaine a réalisé que l’éradication du Hamas, ou de son pouvoir, était irréalisable en dépit de plusieurs longues semaines d’une guerre sans merci, elle a proposé de faire en sorte que l’action militaire sur le terrain et les projets futurs tiennent compte de cette impossibilité d’écraser ce mouvement. Néanmoins, elle a maintenu son soutien militaire et politique à l’entité occupante parce qu’il y va de ses intérêts.

C’est dans ce contexte que le plan américain censé mettre fin à la guerre est venu imposer les clauses suivantes :

  • Premièrement : la libération des prisonniers israéliens par les factions de la Résistance palestinienne, contre une trêve temporaire de plusieurs semaines et la libération parallèle de prisonniers palestiniens.
  • Deuxièmement : la reconnaissance officielle d’Israël par l’Arabie saoudite, le Qatar et d’autres pays arabes, accompagnée de l’annonce d’un plan de normalisation des relations entre les États concernés.
  • Troisièmement : l’annonce de la reconnaissance d’un futur État palestinien démilitarisé suite à des négociations entre les deux parties, israélienne et palestinienne, et la constitution d’un arrangement politique et sécuritaire pour la bande de Gaza, par le biais d’une force multinationale avec une participation arabe et un renforcement occulte de l’Autorité palestinienne.

À ces trois clauses s’ajoutent d’autres mesures, certaines plus ambitieuses comme la restructuration des alliances de Washington dans la région confiée aux bons soins d’une direction israélienne ; d’autres moins ambitieuses, en rapport avec des questions d’image, de relations publiques et d’intérêts personnels dans les sphères israélienne et américaine.

Ce  plan porte en lui les recettes de son échec, une grande partie de ses prémisses étant flottantes et contraires aux intérêts et objectifs des supposées parties prenantes. D’autant plus qu’il s’agit d’expériences à la fois nouvelles et anciennes, lesquelles se sont révélées inefficaces au cours des dernières décennies, et que le succès d’un arrangement politique et sécuritaire à Gaza n’est pas garanti à partir du moment où il est admis que le Hamas ne sera pas écrasé.

Mais le plus grand obstacle à ce projet est qu’Israël n’y adhère pas, vu que Netanyahou le rejette dans sa totalité, s’appuyant pour cela sur une coalition qui a prouvé sa cohésion et un consensus quasi général des Israéliens, y compris ses opposants, lesquels considèrent que le succès du plan américain n’est pas assuré et que son coût sera supérieur aux bénéfices attendus de la normalisation avec les pays arabes.

De plus, Netanyahou a un intérêt personnel à poursuivre la guerre et parie, à juste titre, que son refus de prendre en compte les demandes des États-Unis ne les poussera pas à nuire à « l’État » d’Israël, à un moment où le jeu politique interne ne peut lui trouver d’alternative.

Par conséquent, le cercle vicieux demeure intact et la poursuite de la guerre, pour la guerre, s’impose à Israël.

Yahia Dabouk

20/02/2024

Lien : https://www.mondialisation.ca/la-recette-de-washington-pour-arreter-la-guerre-a-gaza-donnez-nous-une-victoire/5686678?doing_wp_cron=1708685009.7390460968017578125000

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