قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الأحد, 13 تشرين1/أكتوير 2013 07:36

Un jour fut un roi...6

كتبه  Afaf Aniba
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14

Au Palais, Licham fut introduit comme la veille dans le bureau du secrétaire Madas. Il tomba en plein dans un bras de fer engagé entre le secrétaire du roi, l’ambassadeur du pays voisin et un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères.

- Ce n’est pas possible !!! Un lopin de terre de pas plus de 25 hectares va mettre en difficulté des relations vieilles de cinq siècles d’amitié et de bon voisinage, s’insurgea l’ambassadeur l’air mécontent.

D’un geste Licham fut invité à s’asseoir, Madas le ton intransigeant fit :

- Si 25 hectares sont rien pour vous, pour Licham qui vient d’arriver sont tout et puis il y a une injustice ! De bonne relation doivent être honnête avant tout, oui ou non votre administration à outrepassé les bornes en invoquant propriété d’état, ces hectares sont inclus dans le domaine de Licham depuis des siècles aussi ?

Layth surveilla du regard l’ambassadeur, celui-ci contre-attaqua :

- Ce n’est pas à moi de juger mon administration, les faits sont là. Cette partie des terres appartient désormais au domaine public de mon pays.

- Je crois qu’il y a moyen de s’arranger, fit le ton apaisant le haut fonctionnaire.

- Comment ? demanda directe Licham.

- Présentez une procédure juridique pour débouter cet ordre administratif auprès des autorités du pays concerné.

Ironique, Licham fit :

- Figurez-vous que c’est ce que j’ai fait et le juge en question déclara nulle et non avenue ma demande comme je n’étais pas citoyen du pays et non résident aussi. Vous croyez Monsieur que je n’ai pas épuisé tous les moyens avant de venir ici ? Je veux que justice soit rendu et maintenant.

Madas apprit l’arrivée de Karai :

- Faites-le entrer.

- Je proteste, s’emporta l’ambassadeur, ce n’est pas comme cela que les choses vont s’arranger.

- Parce que vous avez une volonté d’arranger les choses votre excellence ? Fit doucement le représentant du ministère des affaires étrangères.

Un silence se fit, toutes les têtes étaient tournées vers le diplomate. Après un temps de mutisme, ce dernier fit à contrecœur :

- En effet, il peut y avoir un arrangement.

Madas se leva :

- Notre représentant, Licham et mon assistant vous écoute, moi je dois aller voir notre premier ministre.

 

Karai avait les sourcils relevés :

- Que la paix soit sur vous Madas, fit-il.

- Et sur vous, désolé de vous avoir fait attendre.

- Je vous en prie mon ami. Il y a moins de trente minute j’étais avec l’ambassadeur Américain, celui-ci est venu aux nouvelles.

- Ah ! Fit compréhensif Madas. L’ambassade Américaine était interdite de contact avec le Palais royal, c’est pourquoi souvent le palais du gouvernement était la destination de l’ambassadeur :

- Le roi n’est pas encore là et rien ne m’est parvenu sur une éventuelle nomination d’un successeur, fit encore le premier ministre.

Madas alla avec lui à un bureau privé où le roi recevait ses plus proches collaborateurs. D’une haute fenêtre, au passage, il constata le retour du souverain :

- Dans quelques minutes, le roi sera à vous. Dit-il. Voulez-vous m’excuser je vous prie ? J’ai une dernière chose à régler avant la réunion. Fit-il.

- Je vous en prie.

15

En reparaissant dans son bureau, Madas perçut dans l’air une détente. Son assistant, en quelques mots lui fit un résumé :

- Bien, messieurs pardonnez-moi je dois vous donner congé. Sachez seulement votre excellence que je veillerai personnellement à suivre cette affaire jusqu'à sa conclusion qu’on voudrait rapide.

Madas sortit à la rencontre du roi, dés que celui-ci le vit, il déclara :

- Ton visiteur de l’après-midi d’hier, celui-là même de cette matinée.

Retiens-le immédiatement.

Sans discuter, Madas revint en arrière pour donner des ordres.

Licham n’était pas parti, il voulait remercier personnellement le secrétaire du roi. Il fut étonné d’entendre Madas :

- Le roi veut vous voir, attendez jusqu'à ce qu’il vous convoque. Annonça t-il.

- Moi ?

- Oui. Je dois vous laisser.

- Un moment Monsieur, je voulais vous dire que je n’oublierai jamais votre travail.

Malgré lui, le secrétaire sourit.

Abdel Malek reçut Karai avant le début du conseil des ministres :

- Eh bien Afer ? Fit-il familièrement.

Karai, désarçonné, ne sut que dire :

- Ni vous ni moi nous ne savons de quoi sera fait demain, dit le roi.

- Assurément, votre majesté.

- Je vais voir nos ministres, quelques uns d’eux certainement brûlent de savoir ma décision.

- Ils ne sont pas les seuls. Ce matin, j’ai vu Graham Holy et croyez-moi Majesté on aurait dit qu’il s’agit d’une vacance de pouvoir dans son pays et pas ici.

- Et pourtant il n y a pas de vacance, objecta Abdel Malek qui reprit :

- Ces Américains qui fourrent leur nez là où il ne le faut pas devraient avoir la décence de nous laisser en paix.

- C’est ce que je lui ai signifié. Répliqua le chef du gouvernement.

- Bien, maintenant au tour de notre dernière réunion.

Dans l’immense salle, un silence se fit à l’apparition du roi.

Tous furent bien étonnés en voyant que le roi avait son visage de tous les jours, pas le moins du monde affecté par la crise la plus grave que connaissait l’état depuis 40 ans.

Le roi regarda l’ordre du jour et se conduisit comme si de rien n’était. Toute l’assemblée pour cette ultime fois oublia le nuage qui planait sur le Palais. Karai sentait obscurément que tout se déciderait le jour même. Pour cette raison, il apporta sa contribution comme d’habitude dans la réunion. C’est vers la fin que le roi ramena tout le monde à terre :

- Pour ce qui est du débat au sujet de la loi des capitaux étrangers ce sera au conseil des Sages de voir la chose, bien entendu celui qui signera l’amendement devra être mon successeur.

Un silence se fit. Avec un large sourire, Abdel Malik reprit :

- Et maintenant je dois vous remercier tous. Un à un pour votre travail et votre bonne collaboration. Vous avez supporté mon joug des années durant, c’est une gageure ! Je ne me suis pas plaint de vous ni vous de moi, j’espère du fond du cœur que cette atmosphère positive continuera avec mon remplaçant.

En disant cela, il s’était levé. Le conseil des ministres, prenait fin. Chacun tint à serrer la main du roi et à lui faire ses adieux.

Le roi parti, quelqu’un dit :

- Priant pour que le futur roi aura sa sagesse et sa fermeté.

16

Madas était sur les talons du roi :

- Apportez-moi le dossier de votre visiteur.

Madas s’exécuta. Abdel Malek étudia l’affaire de Licham longuement :

- Comment avez-vous résolu son problème ? S’enquit-il.

Madas fit un rapport concis de son travail.

- Bien. Maintenant Haroun, je veux entendre votre avis sur cet homme.

- Mais je ne le connais pas ! Je l’ai vu deux ou trois fois seulement, protesta son secrétaire.

- Cependant, vous vous êtes fait un jugement sur le personnage. Je veux l’entendre. Dit le roi.

- C’est un homme décidé et franc, fit le secrétaire.

- C’est tout ce que je voulais savoir, allez me le chercher et rester avec nous, déclara le souverain.

Madas s’empressa d’obéir, il revint peu après avec le jeune fermier. Le roi les reçut dans la salle du trône.

A nouveau, Licham fit face au roi :

- Que La Paix d’Allah soit sur vous Majesté.

- In Châa Allah Monsieur Licham.

- Je vous en prie appelez-moi par mon prénom tout court Layth.

D’un geste royal, il les invita à s’asseoir. Madas prit place en retrait.

- Ainsi en infatigable fermier, vous menez la vie dure à nos voisins, commença le roi.

- Oui Majesté, surtout que je suis dans mon droit.

- A ce point, votre terre vous est chère ?

- Oui Majesté. Comme vous, vous avez hérité de ce pays, moi je suis responsable du legs de mes aïeux.

Le roi apprécia l’audace de Licham :

- Bien, si je venais à prendre votre conseil qui voyez-vous mériterai mon trône ?

Sans la moindre hésitation, Licham se tourna vers Madas :

- Lui, il doit être ordonné roi.

Madas stupéfait ouvrit la bouche puis la referma :

- Parce qu’il a été ingénieux et expéditif dans le traitement de votre travail ? Demanda le roi.

- Non mais parce que j’ai découvert en lui, un dévoué serviteur, un fin diplomate et un travailleur acharné.

Madas ne put s’empêcher de dire :

- Merci.

Abdel Malek sentit enfin pour la première fois depuis des jours une détente dans ses nerfs, il conversa encore avec Licham puis l’entrevue terminée, il s’enferma dans ses appartements.

Madas en raccompagnant Licham, au dernier moment fit :

- Restez encore 24 h puis si vous voulez rentrer.

- Mais pourquoi ? Je dois au plus vite retourner à ma ferme, la saison des pluies approche et le travail m’attend.

-          Avez-vous un régisseur ?

-          Oui.

-          Bien alors rester je vous en prie, juste un jour de plus.

Licham finit par accepter. Sur sa monture, il s’aperçut qu’il avait oublié de demander la raison de ce retard de 24h.

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