قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 17 كانون2/يناير 2014 10:45

Joumama 4

كتبه  Afaf Aniba
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Cette nuit là, Joumama demanda la permission à ses parents de dormir avec eux:

-Ok.

-Baba, demain, où iras-t-on ?

-Nous irons avec l’aide de Dieu, visiter le bazar des oiseaux, c’est là que ton grand-père Raki t’a acheté le perroquet. Marj, le reste du programme c’est une surprise.

-Oh ! Magnifique, voir d’autres espèces de perroquets, cela va être passionnant !

Au matin, les parents de Joumama prêts, attendirent leur fille. Celle-ci dans les bras Moon, décréta :

-Il viendra avec nous cette fois.

-Ma chérie, il se peut qu’il panique, objecta Ahmed Khilan.

-Il ne me quittera pas, baba, il se méfie de toutes les odeurs autre que la mienne.

-Bien, on verra.

Dans la rue, Moon voulut tout de suite marcher, sa maîtresse le libéra en lui recommandant:

-Pas question de faire des écarts, tu nous perdras mon grand.

Ils n’eurent pas à marcher longtemps, hélant un taxi, le véhicule les déposa un quart d’heure après à l’entrée d’un immense boulevard, non loin de la rivière Chao Phraya.

L’animal sur quatre pattes émit des miaulements successifs:

-Ah, Moon sent déjà les oiseaux, intervint le ton gaie la petite fille.

-Maintenant tu le tiens dans tes bras, il peut s’affoler à leur vue, une fois habitué, tu lui rends sa liberté, lui conseilla Mme Khilan.

Docile, Joumama obtempéra. Moon comprit lui aussi qu’il devait filer doux:"Oh là là ! Débarrassé de Marj, voici ses innombrables frères et soeurs de toutes espèces!".

Du haut des bras de sa petite maîtresse, le chat avait un panorama affolant! Partout des animaux  volants, de toutes les couleurs, aux formes multiples, aux cris assourdissants.

Enthousiaste, Joumama ne se lassait pas de regarder. C’était là, que son grand-père défunt avait décidé de lui offrir Marj et il n’avait jamais regretté son choix. Douée pour les animaux, sa petite-fille arrivait à apprivoiser les plus récalcitrants. Marj était ainsi au jour où il fit son entrée dans la famille Khilan, peu à peu l’obstination enfantine de Joumama et sa bonne volonté eurent raison du caractère sauvage du grand perroquet.

-Oh Papa, regarde, regarde!

Ahmed avait devant lui le sosie de Marj.

-Incroyable ! Se répétait sa fille et pourtant Allah est le plus grand et Il est capable de créer 40 sosie à Marj.

-En effet, chérie.

Moon,  contemplait abasourdi l’oiseau.

-Oh ! c’est Moon maintenant qui reconnait son compagnon, repartit en riant Joumama.

Le grand oiseau au plumage chatoyant pendant un moment avait perdu la voix et soudain sans crier gare, il abaissa sa tête vers Moon et croassa un mot incompréhensible.

Se rejetant en arrière, Moon voulut s’éloigner. Le retenant, Joumama dit:

-On doit partir, baba.

-Ok, on s’en va.

Faisant demi tour, la petite fille se trouva nez-à-nez avec les deux garçons Américains de l’hôtel.

 S’écartant, Joumama partit en courant."Qu’est ce qui lui prend ?"Se demanda à haute voix Ahmed Khilan. Sa femme répondit:

-Eh bien ! elle ne supporte pas les fils de la touriste Américaine.

Accélerant leurs pas, ses parents la rejoignirent sur le trottoir de la grande avenue, à l’extérieur du grand bazar:

-Joumama, on va aller maintenant sur l’eau à toi de tenir en laisse ton chat, recommanda Ahmed.

Traversant la route, ils se dirigèrent de l’autre côté vers des grands escaliers qui aboutissaient directement sur les bords cimentés de la rivière.

Moon poussa un hurlement à la vue du yacht Grand Pearl.

-Oh! je sais tu crains de couler mais ce sera le contraire, tu vas voir ! On va s’amuser à courir sur le pont, seulement tu dois avoir le pied marin mon chat, lui murmurait le ton apaisant Joumama.

En enjambant la passerelle, le chat s’accrocha de toutes ses griffes à sa petite maîtresse.

Celle-ci aussitôt sur le yacht, tenta de le déposer et de le convaincre de faire quelques pas. Refusant net, Moon fit comprendre par des miaulements répétés qu’il préférait être porté.

-Eh bien ! Ma chérie tu vois Moon est devenu un rabat joie, fit la maman de la petite fille. Joumama haussant les épaules, fit:

-Cela va lui passer mama.

Faisant quelques pas, Joumama fit entrevoir à Moon l’eau en l’élevant à sa  hauteur.

Le chat sérieusement effrayé se débattit, indifférente, sa maîtresse le tint  fermement, et se détachant du pont, elle chercha ses parents. Ce fut à ce moment là, que Moon choisit de sauter à terre.

Mais le sol lisse, il ne put se mettre debout sans perdre  l’équilibre. Il partit glisser à vive allure vers le bord menaçant du yacht. Les cris des voyageurs autour de lui, avivèrent sa frayeur.

Se jetant à plat ventre Joumama avançant les bras pour le capturer, le cueillit à l’instant fatidique où Moon allait passer par dessus bord.

-Bravo, firent quelques voix.

-Assez de catastrophe, je suis obligée de te tenir en laisse mon chou, fit la petite fille.

Moon se résigna à voir passer autour du cou la détestable laisse, amusée devant son attitude, Joumama tenta de l’égayer:

-On va descendre à terre incessamment, ce n’est qu’une question de minute, lui dit-elle.

-Les minutes sont l’éternité pour lui ma chérie, fit Arwa Khilan.

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