لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار
Pour Mr Anatoli Samochornov le responsable du programme Visiteur international de New York, c’était l’occasion où jamais de faire la connaissance d’un pan de l’histoire de la région tout en inaugurant notre journée par une rencontre édifiante avec Mr Tony K. secrétaire général des affaires internationales et de la paix au congrès national des églises.
La perspective d’entendre quelqu’un représentant la plus grande congrégation des églises protestantes aux Usa, me rendit distraite vis-à-vis de la leçon d’histoire qui nous a été délivré avec une belle conviction par notre guide.
En prenant l’ascenseur, je cherchai mon carnet de note tandis que le délégué Koweitien réglait sa caméra, au vingt-deuxième étage on s’immobilisa devant une porte. Une employée du siège de la congrégation nous introduisit de suite dans un vaste bureau où se leva le révérend Dr Shanta Premawardhana secrétaire général de Interfaith Relations de la congrégation nationale des églises. Sri Lankais, il nous accueillit avec cette courtoisie tranquille des gens de son pays.
Tony K. nous rejoignit peu après, tout de suite la conversation s’engagea sur les chances d’un dialogue responsable entre les représentants des différents religions, en l’occurrence l’Islam et le Christianisme Protestant.
Tous on insistaient sur le caractère pacifique et tolérant de la foi, nous devrions être plus à l’écoute des uns et des autres. J’inscrivis quelques notes : Le révérend Premawardhana résuma les activités de l’instance, conduire des ateliers de travail ou parler dans des rassemblements éducatifs. Donner des cours, aider à désigner le programme d’évènement éducatif. Répondre aux difficultés rencontrés dans des situations multi-religieuse. Concevoir une vision et un plan de travail pour des organisations inter-religieuse et donner impulsion à son développement.
Quand vint le tour de Mr Tony K., il nous brossa un tableau complet de l’action de la congrégation au niveau international :
« Dans le cas du conflit Israélo-Palestinien et comme nous ne pouvons mettre fin à la construction du mur de sécurité, nous nous sommes efforcés de convaincre les autorités Israéliennes de prendre en considération les besoins des familles sans les désunir ou les déposséder. »
En mon for intérieur, je me disais que compter sur la compréhension de l’ennemi Israélien était vain et puis je me souvins d’un fait : la congrégation internationale des églises protestante à une réunion à Genève en 1974 a décrété : « Le droit des Juifs dans toute la Palestine est une question qui a pour origine la Thorah » et ce décret a été suivi par un appel pour la reconnaissance du lien sacré entre le peuple Juif et la terre sainte avec la dimension prophétique de l’état d’Israël. »
Je reconnais qu’ils sont fins dans leurs façons de montrer une apparence neutre et quelle neutralité ??
Au plus fort de la discussion, on fut incapable de répondre à une question : pourquoi les autorités Séoudiennes n’autorisent pas la construction des églises pour la communauté Chrétienne en terre sainte ?
Au sortir de cette réunion, je demandais à Sara :
-Aurons-nous le temps de marcher un peu dans Central Park ?
Elle consulta sa montre :
-Désolée Afaf, nous devrions chercher un restaurent proche pour déjeuner et repartir vers l’autre partie de Manhattan. Nous avons rendez-vous avec Debbie AlMontasser du lycée Annour.
