قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الخميس, 02 آب/أغسطس 2012 11:19

Aldjazaïr Frankfurt Washington XI

كتبه 
قيم الموضوع
(0 أصوات)

Sortir la nuit c’était une vraie aventure, et comme en Algérie, je ne sors jamais seule la nuit. Le faire à Washington était une nécessité impérieuse, j’avais faim et j’allais tester par moi-même le niveau de sécurité régnant  dans la capitale fédérale.

En quittant l’hôtel, je m’apercevais que le délégué Libyen m’avait devancé, le pas lent, je marchais. La chose qui me plut tout de suite, le calme et les grandes avenues étaient désertes, c’était rare de voir des passants.

Enfin, être seule sur le trottoir et marcher sûre de soi !

Je regardai autour de moi, large avenue, des rangées de buissons 

bien taillées, des entrées d’immeuble de quatre étages luxueuses, des petits magasins ici et là élégants. Je passais devant une petite salle de dégraissage, chose intéressante, j’étais tenté de descendre et de connaître les prix mais je passais mon chemin.

A un moment, j’entendis une voix en Arabe m’apostrophait :

-Vous êtes sortie comme moi à la recherche de nourriture ?

Je reconnaissais le délégué Libyen debout à quelques pas, poliment je lui répondais et je le dépassais d’un pas rapide.

Enfin, je vis de loin l’enseigne du supermarché recommandé par notre interprète Palestinien. Tranquillement, j’accélérais l’allure et je pénétrai à l’intérieur de l’établissement cinq minutes plus tard.

Chercher du pain frais à cette heure me poussa à acheter des galettes mexicaines, je trouvai des fruits mais me souvenant que légumes et fruits du Nord étaient sans goût, je me rabattais sur des yaourts tout en veillant à ce qu’ils soient sains. J’achetais une grande bouteille de jus d’orange et je rentrais ravie de mes acquisitions.

Dans mon aile, je pouvais bien réchauffer mon pain côté cuisine et comme j’étais trop pressée de me rassasier, je mangeais assise face à la télévision que j’éteignis vite. J’avais en horreur les chaines commerciales, saturé que j’étais de la chose dans l’hémisphère Arabo-musulman, ce n’était pas à Washington que j’allais me laisser faire.

Faisant la prière del Ichâa ensuite, je prenais des notes avant de m’endormir.

A l’aube, je m’éveillais pour les deux prières de l’aube et du soubh, puis je me souvins de l’appel du Palestinien très tard la veille, il m’avait prié de ne pas descendre tôt, car nous allons être un dimanche matin et sauf une tournée touristique programmée à onze heures, nous n’avions rien pratiquement qui nécessitait d’être des lèves tôt.

Je me promis de dormir et de remplacer les heures de veille que j’avais observée depuis mon départ d’Aldjazaïr.

A dix heures trente, je prenais l’ascenseur pour me diriger vers la salle de restauration de l’hôtel, à peine j’apparaissais dans cette salle, que j’entendis dans le  dialecte Tunisien dire d’une voix joyeuse : « Où est Afaf Aniba, ma sœur Algérienne ? Où est-elle ? »

Je cherchais des yeux la personne qui parlait ainsi, la repérant je découvris une jeune femme de trente cinq ans vive et au sourire captivant, elle me dédia un grand sourire quand je m’adressais à elle :

-Madame Sara je présume ?! Me voici Afaf Aniba est devant vous.

Elle m’accueillit très chaleureusement, je sentis pendant quelques instants que j’étais chez moi entre le Tunisie et l’Algérie !

-C’est un tel plaisir que de vous connaître madame Afaf, appelez moi Sara tout court je vous prie. Le jour où on m’a donné au department of state votre nom et prénom, j’ai poussé un cri de joie.

-Ah oui ! Sara. Lui ai-je dit.

-Et comment ? En étant en Tunisie à la maison familiale, nous avions pour voisin une famille Algérienne qui portait votre nom de famille, m’expliqua t-elle.

-Mais c’est extraordinaire Sara ! Ai-je déclarée impressionnée, ma famille a vécu quatre ans en Tunisie, à Tunis quelle était votre adresse ?

-Almanar.

-Bizarre, nous n’avons jamais habité Almanar, nous étions tout le temps à Almenzah 6 ! je t’en prie à ton tour de m’appeler par mon prénom, mais sincèrement c’est un si grand plaisir que de te connaître et de travailler et de voyager avec toi pendant 21 jours     In Shâa Allah.

-Bourika fiki, me dit-elle. Venez, on va discuter et je dois vous faire la connaissance de l’autre femme du groupe une daia Jordanienne.

Sitôt mise en présence de la dame Jordanienne, une haut fonctionnaire du ministère des affaires sociales si je me souviens bien à Aman, je sympathisais avec elle.

La conversation s’engagea au début entre nous trois, puis Sara très dynamique nous quitta, elle devait voir la dame Américaine qui devait nous servir de guide touristique à partir de onze heures. La personne en question était une historienne, et elle était l’auteur d’un livre sur l’histoire de la capitale fédérale Washington.

Une impression mitigée ressortit de ma conversation avec ma collègue Jordanienne, connaissant très bien le domaine de son travail et ayant une solide culture et érudition en Islam. Elle était pourvue d’une solide expérience en dialogue de religion et cela grâce à ses contacts à Amman avec la communauté Chrétienne Jordanienne. Mais étrangement et contrairement à la première impression que j’eu en faisant sa connaissance, je sentis une froideur émanant de sa personne que je chassais de mon esprit pour la simple raison est que c’était bien la première fois qu’elle était en présence d’une Algérienne.

En faite je dois dire que ce que je lui reprochais était surtout de mon fait à moi, j’ai toujours éprouvé de grandes difficultés à dialoguer avec des Arabes venant de pays qui ont normalisés leurs relations diplomatiques avec l’ennemi sioniste !

Bien je m’arrête là, les prochaines épisodes je les reprendrais après le Ramadan et ils seront tous intitulés in Shâa Allah sous ce titre Washington, Cimetière d’Arlington, School without Walls.

قراءة 2698 مرات آخر تعديل على الأربعاء, 07 تشرين2/نوفمبر 2018 15:07
عفــــاف عنيبـــــة

أديبة روائية إسلامية أحرر ركنا قارا في الصحافة المستقلة منذ 1994 في الصحف التالية: أسبوعية الوجه الآخر، الحقيقة، العالم السياسي، كواليس و أخيرا البصائر لسان "حال جمعية العلماء المسلمين الجزائريين."

أضف تعليق


كود امني
تحديث