قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 22 أيلول/سبتمبر 2013 08:54

Un jour fut un roi... 3

كتبه  Afaf Aniba
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5

Layth Lachim attendait. Une certaine fébrilité dans les voix, un air de doute flottait sur le Palais. Que se tramait-il ? Il n'en avait aucune idée et cela ne le regardait pas. Fasse seulement qu'il résout son problème et d'une manière définitive.
Héritier d'une ferme située en amont d'une rivière qui continuait son cours au delà de la frontière, il avait tenu bon devant ses adversaires de l'autre nationalité mais depuis, le débit de l'eau était tombé de moitié, c'était à présent les siens qui avaient à découdre avec lui. Chose incompréhensible.

- Monsieur Lachim, voulez-vous me suivre ? Fit une voix.
Debout, il suivit sans un mot.
Très intimidé, voir en personne le roi était toujours un privilège. Sûr de lui, Layth n'avait qu'un souci : de quelque façon que ce soit, il ne lâcherait pas sa terre ni la ferme de ses ancêtres.

Il fut introduit dans une pièce longue, bordée d'une rangée de fenêtre haute, aucune garde à l'entrée et à l'intérieur un homme se leva.
Traversant le vaste espace, le secrétaire tendit une main amicale à Layth.

- Ravi de vous recevoir Monsieur Lachim.
Celui-ci fit le ton ferme :
- Je vous remercie Majesté pour avoir bien voulu me recevoir et répondre à mon appel de justice.


- Je ne suis pas le roi, je suis Haroun Madas son secrétaire personnel et je ferai de mon mieux pour vous aider si vous êtes bien sûr dans votre droit.
- Ah ! Fit désarçonné Lachim. Puis il reprit en se ressaisissant :

- Merci et je suis dans mon droit Monsieur Madas.
- Je vous en prie asseyez-vous, voulez-vous boire quelque chose ?
- Rien merci.
- Bien, mon assistant vient de me donner votre correspondance mais j'aimerais vous entendre d’abord, allez-y je vous prie.

Layth n'alla pas par quatre chemins. En plus des problèmes qu’il avait avec les autorités du pays limitrophe à ses terres voici qu’il est en but à une injustice venant des propres responsables de son pays. Pourquoi lui qui s'échine à rentabiliser sa terre en respectant l'environnement autour, devrait-il souffrir du comportement irresponsable des autorités locales ?

- En me privant d'eau, ils m'ont coupés les vivres.
- Le débit de l'eau a faiblit à cause de l'inauguration d'un barrage à moins de soixante kilomètre de vos terres, expliqua Madas.
- Je le sais mais quel besoin de restreindre ma part de l'eau ?
- On a du vous répondre sur place.
- Monsieur Madas, ils ne m'ont fournis aucune réponse. Je me suis adressé au vice gouverneur de notre région en vain, je suis allé à demander une entrevue au gouverneur, elle m’a été refusée. C'est pourquoi j'estime de mon droit de réclamer l'intervention du roi.
- Cela ne sera pas nécessaire, revenez l'après-midi, j'aurais une réponse des autorités locales et je vous promets qu'on réglera le litige aujourd'hui même.

Layth regarda d'un air de doute le secrétaire cependant il devait mettre à l’épreuve sa parole et lui accorder ce délai jusqu'a l'après-midi. Parti, Haroun appela son assistant :
- Cette affaire doit être résolu sans retard car je vais être retenu ailleurs.

7

Amina absorbée par l'étude d'un manuscrit Persan n'entendit pas la porte s'ouvrir.

- Princesse, vous devez vous préparer pour recevoir votre grande tante. La grande dame est à cheval sur l'étiquette.

Ayna avait un air mystérieux. Amina fit le ton uni :

- Ravie de la revoir après une si longue absence ! Mais je préfère la recevoir comme je suis.

S'apercevant de la mine de Ayna, elle avisa :
- Du nouveau ?
- Je ne le sais pas.
- Parle Ayna !
- On dit que le roi a trouvé son successeur.
- Si c'était vraiment le cas, je l'aurais su.


Osant avec son franc-parler, Ayna fit :
- Voyons, pourquoi refuses-tu le pouvoir ?
- Parce que justement je déteste le pouvoir. J'aurais bien voulu être née simple personne, tu crois que c'est du plaisir que d'être une princesse ?
- Pourquoi pas ?
- Tu te trompes, c'est l'enfer.

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