قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 12 كانون1/ديسمبر 2011 09:07

New York Ground Zero V

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  A bien écouter ces jeunes adolescentes, je me suis  rendu  compte que les énormes différences existant entre leurs pays d’origine et leurs pays d’adoption ont grandement contribués à un affaiblissement de leur
sentiment d’appartenance. Alors que je crois que le patchwork social Américain a toujours permis à ses citoyens de servir et d’entretenir des liens indéfectibles avec leur pays de provenance car qu’on le veuille ou non l’Amérique est un peuple d’immigrant.

Un volet m’intéressa particulièrement avait trait à la suite de leurs études supérieurs dans des universités  Américaines. Ce n’était pas chose aisée, il fallait se distinguer dans ses études, décrocher si possible des bourses et s’adapter à un environnement tout à fait nouveau pour elles. Le campus Américain est un des campus les plus libérals, les plus ouverts qu’il soit, apporter leur propre touche était aussi une responsabilité qui leur incombait.

 

En quittant en début de soirée, les élèves et le staff de  Annour School, je réalisai que nous  n’avons pas répondu aux questions des élèves pour manque de temps et puis je n’avais pas décelé de leur part une grande curiosité !

 

Dans le bus qui nous ramenait à notre résidence, tout le monde échangeait ses impressions, je gardai pour moi mon opinion tout en réfléchissant au devenir d’un monde Arabo-musulman dont les perspectives de développement sont assujettis à la volonté certaine de ses peuples. J’avais cru que l’appartenance à une identité musulmane où que nous soyons et qui que nous soyons était une motivation majeure pour oeuvrer dans le sens du renouveau de notre monde mais voilà  au bout  d’une heure passé avec des adolescentes musulmanes, j’apprends qu’il n’en n’est rien.

 

Pour une bonne partie des musulmans Américains, ce qui primait c’était ce qu’il voulait pour l’Amérique, le reste était relégué au second plan.

 

En arrivant à ma chambre, je commençais à préparer mes bagages, je déteste laisser les choses à la dernière minute. Prenant des notes, je répondis à un appel de Sara qui m’annonçait que nous devions sortir vers huit heure du soir pour dîner dans un restaurent proche de l’hôtel Seaport. Avant de rejoindre le groupe, je vérifiai le rendez-vous de la matinée du lendemain, à neuf heures, l’ultime entrevue qui clôturait un programme intense de 21 jours. Une rencontre d’évaluation de tout le programme avec en principe madame Sanâa Abed Kotoub.

 

A l’heure convenue, on se retrouvèrent dehors. Quelques minutes de marche et on poussérent la porte du restaurent.

 

 A l’intérieur, il faisait chaud et le bruit des conversations était assourdissant. On prirent  place autour d’une grande table, chacun fit sa commande. Généreux, le délégué Koweitien nous offrit ce dîner. Chacun était invité à choisir ce qu’il voulait, après moult délibérations, chacun de nous fit sa commande. En attendant, j’observai en retrait l’endroit et ses convives, dans mon groupe, une conversation s’engagea sur nos occupations du lendemain, dernier jour à New York.

 

Silencieuse, je suivais du regard une serveuse, que je découvris par la suite d’origine Italienne. Elle était la plus souriante et la plus vive, comme une abeille, elle allait d’une table à l’autre avec des retours incessants aux cuisines, épaulé par deux autres serveurs elle était infatigable, je me promis de la récompenser par un large pourboire. Eh oui ! Les pourboires étaient de raison dans une Amérique où une certaine catégorie d’employées étaient sous-payés. Et pour la connaissance du lecteur, le pourboire je ne le débourserai pas de ma bourse, il fait partie des trois milles dollars que m’a alloué le programme d’Interfaith dialogue pour ma participation.

 

Enfin vint notre tour et on furent servis. La chose qui me laissa sans voix, c’était le geste d’un de mes collègues dont je ne citerai pas le pays d’origine à qui le dîner qu’il a commandé lui avait déplut, carrément, il s'est rabattu sur son voisin et sans prendre sa permission  lui avait enlever une part de son repas !

 

Parfois, le comportement de l’un de nous frise l’insolence. Alhamdullillah, le voisin lésé, passa sous silence les agissements de l’indélicat.

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عفــــاف عنيبـــــة

أديبة روائية إسلامية أحرر ركنا قارا في الصحافة المستقلة منذ 1994 في الصحف التالية: أسبوعية الوجه الآخر، الحقيقة، العالم السياسي، كواليس و أخيرا البصائر لسان "حال جمعية العلماء المسلمين الجزائريين."

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