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puis ce sera le tour aux achats et la soirée finira à Broadway, nous devrions assister au spectacle d’un cirque.
Je devais appeler ce jour là la maison et leur annoncer l’heure du décollage de l’avion Delta de l’aéroport John Fitzgerald Kennedy.
En remontant du petit déjeuner, je prenais mon carnet de note et je vérifiai la pellicule de mon appareil photo. Dans le bus, Sara toujours aussi attentionnée, me conseilla de confirmer ma réservation sur Air Algérie de l’aéroport Charles de Gaulle de Paris.
Au 666 Fifth Avenue, Suite 603 surprise !
Madame Sanâa Abed Koutoub empêchée de venir par un engagement de dernière minute avait été remplacé par une dame au sourire mécanique.
Autour de la table d’évaluation, nous firent connaissance et invités à noter nos impressions en général sur le séjour, on s’exécutaient sans tarder.
Ayant lus nos papiers un à un la responsable Américaine du department of state commença à nous poser des questions :
-Comment voyez-vous la coexistence entre multiples communautés ethniques et religieuses aux Usa ?
-Avez-vous appris du nouveau sur les règles de tolérance et de coexistence ?
-Avez-vous de nouvelles perspectives pour vos propres sociétés en matière de dialogue de religion ?
-En quoi vous a instruit ce programme d’Interfaith dialogue ?
La liste des questions est longue, nous avons répondu chacun à son tour, relevant les aspects positifs et négatifs du séjour. Personnellement, j’ai apprécié un facteur positif, celui de l’entente du groupe entre eux et avec les deux interprètes !
C’était une chose fascinante que d’avoir soutenu un rythme de 21 jours non stop de déplacement de rencontre et d’écoute et bien sûr de dialogue avec nos innombrables interlocuteurs de culture et religion et ethnie différentes.
Je repartais vers mon pays avec une somme de connaissance que je devrais user à bon escient dans mes interventions, mes conférences et mes rencontres et mon travail de groupe.
Peut-être ce que j’aurais voulu faire aux Usa, c’était écouter des étudiants à l’université ou leur parler, dans l’échange de point de vue nous apprenons énormément.
Il reste que ce séjour Américain m’a été très utile.
Prenant congé du haut fonctionnaire Américain, nous sommes redescendus pour prendre le bus. Dehors, la pluie était battante. Je profitai pour prendre deux photos de l’avenue avec pour toile de fond l’Empire State Building.
Je faisais signe à Abou Youssef que j’allais marcher de long en large dans l’attente du bus. M’éloignant du groupe, je ressentais un goût de liberté. Observant les New Yorkais, sous leurs parapluies, ils paraissaient pressés. Les visages des vieux absorbés, des jeunes entre songeur et souriant.
Revenant à mon point de départ, surprise ! Tout le monde était parti. Je ne bougeai pas, sachant qu’ils allaient revenir me prendre. Ainsi debout, quand je vis déboucher de l’autre rue Sara et Abou Youssef !
-Eh bien ! Tu trouves toujours une excuse à tout, que vas-tu nous dire ? Dit Sara.
-Je n’ai rien à dire, j’avais signalé à Abou Youssef la chose et j’ai peut-être tardé à revenir ai-je répondu.
Secouant la tête, Sara dit mécontente :
-Tu te rends compte à cause de toi, c’est le bus qui fait demi-tour et revient nous cueillir !
