قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 01 أيلول/سبتمبر 2014 15:54

Porto-Torres

D’un ton impératif, la voix racontait : « Je remontais la pente semée de petite dalle de terre cuite, je n’avais qu’un souci le panorama du haut du promontoire. L’air vif, d’une transparence sans pareille m’incitait à presser le pas. Les toits marrons aux teintes brûlées s’étageant au-dessous de moi me délivrait de cette sensation d’attraction. Libérée, j’oubliais les recommandations du petit garçon loin derrière moi.
De toute la force de mon âge je tendais vers ce sommet, à cette hauteur, j’étais seule. Un albatros à dix lieux verrait un point noir s’agiter verticalement, le remous que faisait le ressac au pied de la falaise m’apaisait. L’écran sonore entre moi et le reste du village haut perché me gardait jalousement. Dans un monde peuplé de cauchemar, un rêve devenant réalité est presque un miracle. J’arrivai à l’improviste au bout de l’escalier de pierre, projetée dans le vaste horizon sans confins, j’eus une exclamation involontaire.
A quelques mètre de moi un bruit insolite de pas, je voulus me pencher, un vent imprévisible du nord me fit chanceler. Quelque chose ou quelqu'un m’avait repoussé :

- Moncef est-ce ainsi... ?
Je m’interrompis, la forme humaine de l’enfant était à mi-chemin de ce nid d’aigle. Prise de vertige, je m’agrippai à la rampe de pierre, tournant les yeux vers l’autre côté d’où devais s’être esquivée l’inconnu.

De prime abord je ne vis rien, je m’efforçai  de concentrer mon regard. Ahurie, je vis des marches, en bas un chevalet sur lequel était étalé un tableau !!

Je m’approchai, le paysage dessiné était incomplet. Il y avait la mer avec au fond un bleu turquoise traversé par une ondée, l’air était magnifique. Je ne comprenais rien pas le plus petit nuage à l’horizon, derrière moi je reconnaissais le souffle court de mon tout petit garçon. Où était passé l’artiste ? Les soixante dix marches menant à la placette étaient vide, mue par je ne sais quel réflexe je jetai un regard attentif du côté du vide, qu’est ce que j’allai imaginer !!

- Maman !
Je me tournai vers mon fils :

- Que fais-tu ? Me demanda celui-ci.
- Rien, il y avait quelqu’un là en train de dessiner, et je ne le trouve pas, bizarre !
Moncef me contournant fit le ton stupéfait :

- Maman regarde le tableau !
Docile, je regardai, j’eu le souffle coupé ! Les couleurs viraient au noir, relevant les yeux vers le ciel :

- Doucement mon garçon, c’est l’ombre du soleil.
L’enfant secoua la tête :

- Non maman, ce n’est pas le soleil !

Alarmée pour de bon, j’avançai de quelque pas. Je tendis la main,  soudain un vent fit vaciller le chevalet ; patatra ! il était par terre. Plus vif Moncef se saisit de l’objet, mais on constata que la toile en tissu s’était envolée !!
Où ? Nous balayâmes l’espace dans l’espoir de retrouver la chose, rien. J’étais en colère, voici ma promenade gâchée par la volonté d’un fou, sinon où était ce peintre invisible ?
« Maman ! »
- Quoi Moncef ?
- On dirait qu’il y a quelque chose là-bas ?
- Où ?
- A gauche, au fond de ces rochers en forme de croissant.
Me penchant sur le précipice, je regardai de tous mes yeux. Un objet flottait, voulant l’identifier je prenais la direction opposé et je descendais quelques marches. Tentant de distinguer, le cou me picoter, un mal de tête me faisait souffrir :

- Alors maman ?
La voix du petit ajouta à ma peine, que faire ? J’avançai convaincue que bientôt je saurais avoir le mot de la fin. Mais plus j’approchai, plus l’objet mystérieux devenait flou, qu’est ce que cela pouvait être ?
- Oh maman la pluie ! S’exclama Moncef.
Je tournai carrément le dos :

- Rentrons !
- Sans savoir où est passée la toile ? Protesta mon fils.
- Moncef je suis là pour me détendre, alors tu me suis sans discussion et puis nous ne devons pas trop faire attendre ton père.

C’était si difficile de demander au petit être de taire sa curiosité, et pourtant je n’avais pas le choix. Revenant sur mes pas, je priai Dieu de ne pas glisser, bientôt la pluie s’intensifia, il y avait un rideau épais devant nous.

Que faire ? Continuer. Soudain les doigts de mon fils cherchèrent les miennes, il s’était résolu à me suivre, ce n’était pas le jour des mystères.
 

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