قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 14 تموز/يوليو 2014 09:24

Le lierre rouge

كتبه  Afaf Aniba
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Cette matinée là, leurs parents étaient absent.  Dorra, neuf ans, en prenant son petit déjeuner sous le regard vigilant de la gouvernante, pris une décision finale.

 

- Oh non ! s’exclama Haythem en apprenant la chose un moment plus tard.

 

-On peut tenter notre chance, voyons! répliqua sa soeur

Maman nous dirait que ce ne sont pas de bonne manière de visiter le jardin de notre voisin en descendant son mur de séparation ! Protesta Haythem.

Elle regarda son petit frère sept ans, il n’était pas question pour elle d’attendre une invitation de leur vieux voisin Anglais. «  Chose qui ne viendra jamais, le monsieur n’aime pas la compagnie des enfants. » Haythem anxieux guettait sa sœur :

 

- Ecoute Haythem, nous n’aurons qu’a nous accrocher au lierre et nous nous retrouverons en bas sans tarder. Un jardin Japonais mérite d’être vu de près.

 

- Moi, il ne m’intéresse pas. Ayant dit cela, Haytham s’éloigna.

Suivant son idée, Dorra passa  à l'exécution. La cuisinière Hibou ne crut pas ses yeux en la voyant venir :

 

- Que fais-tu dans la partie réservée aux domestiques ?
- Eh bien ! je suis là. Repartit la petite fille.
Hibou sut tout de suite qu’elle devait se méfier de cette visite, surtout que l’enfant se dirigea vers les escaliers menant à une courette dont le mur surplombait le jardin intérieur de la demeure voisine. Elle se pencha sur le bord du mur mitoyen :
- Eh bien ! Je dois y aller. 
- Où vas-tu comme cela ? S’écria derrière elle, la cuisinière.
- Je vais aller rendre visite à notre voisin et je ne veux pas être contrarié dans mon projet.
- Projet ! Quel projet ?? Attends une minute, je vais aller appeler madame Fériel. Tu mérites une bonne fessée, la menaça la domestique. Insensible, résolue à aller jusqu’au bout Dorra tenta d’enjamber le rebord.

 

Hibou partit précipitamment, Haythem l’entendit parler à leur gouvernante. Aussitôt, il prit une allée raccourci et alla rejoindre sa sœur aînée :
- Hé une minute !!
Sa sœur sourit en s’immobilisant, à bout de souffle il s’écria :
- Madame Fériel arrive, que vas-tu lui dire ? Il vaudrait mieux y renoncer.

 

 

- Jamais ! Suis moi je t’en prie, tu verras cela va être merveilleux !

Secouant la tête Haythem ne bougea pas. Hardie, la petite fille de dix ans commença sa descente délicate. Prenant à pleine main le lierre, elle jeta un regard en bas, personne.

- Allons-y ! dit-elle d’une voix basse-

Depuis le temps qu’elle voulait voir de très près les curiosités du jardin de Monsieur Longfellow, c’était l’occasion ou jamais. Haythem craignait la punition de papa tandis qu’elle, elle savait qu’elle s’en tirerait : « Même si Papa me punira, je devrais supporter, après tout c’est une  aventure passionnante que je ne peux dédaigner. » Se dit-elle. Patiemment, elle allait lentement. Au moment où son corps se retrouva tout entier dans le vide, retenu seulement par le lierre, elle fit une courte prière «  Allah faite que je ne me casse rien. » Plus elle approchait du sol, plus se révélait à elle la disposition des lieux. Elle allait mettre le pied dans un fouillis de lierre, il n’était pas question pour elle d’être vue de l’autre côté des glaces du salon. Soudain un cri au-dessus d’elle, lui fit lever la tête. Madame Fériel la gouvernante dans tous ses états lui fit un geste significatif «  Je mérite une correction, je le sais. » Se dit la petite fille. Dorra se détourna, elle était enfin en bas et à présent c’était aller vers la découverte. Elle prit une longue inspiration ravie d’avoir atteint son premier objectif.

Faisant à peine bouger le lierre, elle fit quelques pas tout au long du mur, devant elle un tapis de mousse avec une rangée de corail. Intriguée, Dorra ne comprenait pas la fonction de ces ornements naturels. Un peu plus loin, une rangée de pierre posée sur du sable blanc : « Maman m’a dit que les Japonais dessinent leur jardin selon des symboles, que symbolisent donc ces pierres ? » Se demanda t-elle. Ecartant les feuilles du lierre, elle voulut s’avancer. Tout à coup elle se retint, il lui semblait qu’a sa droite, juste à quelques pas d’elle quelque chose remuait :

 

- Qu’est ce que c’est ? Ne put-elle s’empêcher de dire d’une petite voix.

 

- C’est moi !

- Hein ! fit-elle en reculant d’effroi. Elle ne voyait rien, sauf le balancement imperceptible du lierre.

- Je suis là caché comme toi. Reprit doucement la voix

- Qui êtes-vous ? Fit-elle après avoir avalé sa salive.

 - Longfellow !

Elle respira. Ses yeux revinrent vers le jardin, elle pouvait s’aventurer maintenant que le maître des lieux était là. Elle fit un pas en avant :

 

- Tu dois patienter encore.

 

- Pourquoi ? L’interrogea t-elle.

Il ne répondit pas. De l’autre côté, une mare attira un oiseau, un bonsaï le dissimulait à moitié. Elle observa longuement l’oiseau, surprise elle vit celui-ci tirer des aiguilles de l’arbre nain et les jeter en double dans l’eau. Puis volant à tire d’aille il la laissa perplexe, cependant elle ne quitta pas des yeux la mare. Bien lui en prit, immédiatement après apparurent de grosse fourmi, s’approchant de l’eau, les insectes commencèrent à grimper en ordre sur les aiguilles traversant de long en large la mare. Ebahie, elle se murmura :

 

- Allah Akbar ! ( Ce qui signifie littéralement Dieu est le plus grand.) 

 

 

- Que dis-tu petite ?

 

- Voici une manifestation de la force de Dieu et de son infini sagesse.

- Tu es spirituelle pour une petite fille !

Dorra voulait ardemment s’éloigner, le jardin est si vaste.

- Vas-y !

Toute heureuse elle partit. Surveillant ses pas, elle promenait son regard émerveillée par cette harmonie de couleur et de forme. Pureté de cette verdure ordonnée, il n’y avait pas trop d’intervention humaine dans cette belle manifestation de la nature. Le temps passait, elle revint vers la mare, soudain une voix sévère se fit entendre :

 

- Oh non! Voici madame Fériel.

 

Se tournant vers le lierre, elle demanda :

 

- Où est la sortie Monsieur ?

 

- Là-bas où se dresse le cerisier.

 

Elle agita sa main vers la présence invisible et s’en alla. Derrière l’arbre fruitier, une allée blanche la mena tout droit vers la porte extérieure. Sitôt dehors, une main se posa sur son épaule :
- Enfin de retour ! n’as-tu rien à dire ?

 

Souriante, elle fit le ton ingénu :

 

- C’était extraordinaire madame ! 

 

- Tu devrais répéter cela à monsieur ton père.

- Oh ils sont déjà de retour ! S’exclama la petite fille.

- Non pas encore, ils doivent déjeuner chez le chargé d’affaire de l’Inde mais je ne vais pas passer sous silence ce qui s’est passée cette matinée.

En rentrant, Dorra tourna un visage calme vers la gouvernante :

 

- Est-ce que Monsieur Longfellow s’est plaint de mon intrusion ?

 

- Non, il est absent lui aussi. Une circonstance heureuse pour toi d’ailleurs.

Bouche bée, elle contempla madame Fériel :

 

- Qu’as-tu ?

 

Fermant les yeux un instant Dorra revit le lierre rouge et avait dans les oreilles la voix du vieillard :

 

- Allons cesse de m’amadouer, cette fois-ci tu es allée trop loin !

 

« En effet je suis allée très loin. » Faisant un signe d’assentiment de la tête, elle se retira. Haythem en voyant revenir sa sœur aînée :

 

- Alors comment cela était ?

 

- Tu aurais dû être avec moi pour me croire, quoique je te dise maintenant tu ne me croiras pas ! Fit le ton énigmatique sa sœur.

Ce soir là, elle fut convoquée par ses parents. Bravement, elle fit face à Monsieur et à Madame :

 

 - Eh bien remercions Allah que tu es sortie saine et sauve de cette nouvelle aventure. Commença sa mère avec un sourire.

 

- Tu n’iras pas à la piscine pour une semaine et tu n’auras pas de dessert trois jours, décréta Papa. La mine contrite, elle s’excusa. Sa mère se leva et la suivit dans sa chambre :

 

- Alors tu regrettes ton fait ?

 

- Oh non ! fit spontanément Dorra.

     

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