Et dans le texte en question où je parlais de la prétendue égalité entre homme et femme imposé par la culture laïque Occidentale, je m’étais référée à une expérience vécu et qui se rapporte à mon voyage aux Usa il y a quelques années pour représenter l’Algérie dans un programme d’interfaith dialogue.          

Dans l’un des aéroports de l’état du Missouri, j’avais vu une scène qui m’avait fortement émue c’était celle d’une employée de l’aéroport qui devait ranger les bagages des voyageurs en prévision d’être embarquée après avoir été soumis à une fouille minutieuse. La pauvre femme devait dépasser la quarantaine et elle devait parfois porter des valises très lourdes et à un moment je l’ai vu s’essoufler. J’eu pitié d’elle, pendant un moment elle marqua une pause pour reprendre son souffle quand l’un des voyageurs Américains vint mettre devant elle, deux autres grandes valises et lui lançant un ordre, il avait dit :

-Vite charger mes valises, je suis en retard et mon avion est en instance de départ !

La pauvre femme dut se relever et prendre les deux valises et les mettre en premier, outrée je ne pu m’empêcher de dire à ce voyageur inconnu de la traiter humainement, se tournant vers moi, il m’avait regarder en me souriant et était repartit à grand pas sans un mot. Ma sœur Tunisienne qui était l’interprète de mon groupe remarquant mon émotion s’était empressé d’intervenir :

-Ne dis pas un mot de plus, dans ce pays c’est l’égalité des sexes…

-Mais voyons ! L’ai-je interrompue, c’est inhumain regarde là, elle ne peut plus porter les valises.

Me tirant par la main ma sœur Tunisienne avait ripostée:

-          Tu me suis sans discuter, tu es ici en mission, laisse les Américaines payer le prix de l’égalité des sexes.

Rentrée à Aldjazaïr, je transcrivis cette scène sur mon blog, remerciant Allah nuit et jour pour nous avoir épargnée ce rôle humiliant, jouer un rôle qui ne correspond pas à la nature fragile et féminine de la femme.

De nos jours, l’égalité des sexes est devenue une réalité navrante et déplorable en Algérie. Ce pays qui a tant donné pour la dignité de la femme musulmane Algérienne aujourd’hui et en conformité avec certaines de ses lois laïques a fait de la femme l’égale de l’homme, niant complètement la Sunna divine de la complémentarité entre l’homme et la femme.

Résultat : beaucoup de nos femmes ont perdus leur caractère féminin pour s’identifier dans la personnalité de l’homme, certaines de nos femmes nous ne pouvons plus dire d’elles si elles sont femmes ou hommes !

Durant ma longue expérience d’écrivaine engagée et de libre penseur et militante des droits de l’homme musulman, j’ai acquis cette certitude inaltérable que aller contre la fitra n’est plus ni moins que se condamner à la perdition dans cette vie et dans l’autre vie.

L’Islam a été et le demeurera envers et contre tout la seule religion qui a su garantir les droits de la femme en protégeant sa féminité et son caractère doux et fragile, et loin de lui interdire tout rôle social ou scientifique dans la société humaine, il rehaussa sa contribution dans le bien être de la société sans jamais lui imposer de renier son identité première de femme.

Le travail de la femme musulmane consiste avant tout à préserver le noyau de la société en étant une épouse exemplaire, une mère modèle, une sœur incomparable et une fille modèle et si notre femme musulmane veut aussi faire bénéficier sa société de son travail, l’Islam lui permet de faire du bénévolat ou d’accéder à un poste de travail rétribué conforme à sa féminité.

Nous ne pouvons que louer l’esprit qui a présidé dans notre religion vis-à-vis de la femme, nous n’avons jamais été contrainte de travailler car la Kawama a été dévolu à l’homme, nous avons bénéficié d’une éducation où nous avons été choyés aimés et motivés généreusement pour donner le meilleur de nous-mêmes.

Sincèrement, j’ai beaucoup de commisération pour ces femmes très imbus des principes laïques qui   réclament avec toute leur bonne volonté un statut de la femme musulmane contraire à l’esprit de l’Islam, qu’ont –elles gagnés à la fin ?

Rien sauf comme elle l’a dit l’une d’elle dont j’évite de citer le nom ici : «  Je suis libre aujourd’hui, mais à quel prix ? J’ai perdu mon mari qui a demandé le divorce et mes deux fils mariés ne se souviennent de moi qu’une fois par an. Finalement je me sens amer, la solitude est dure pour une femme. »

En voulant une égalité contre nature, la femme s’est condamnée à une vie impitoyable, elle qui est source de tout bonheur de toute chaleur et tendresse humaine, elle s’est retrouvé assujettie à un rôle masculin qui ne cadre pas du tout avec sa nature, conclusion elle a fait son malheur et le malheur de toute la société.