قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الخميس, 03 آذار/مارس 2022 12:06

Le franc-parler du président Chadli Benjedid

كتبه  Président Chadli Benjedid rahimahou Allah
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Un document historique et académique algérien a été récemment publié au Japon. Il s’agit d’une longue interview accordée par l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid, à deux chercheurs japonais, Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko. Ces deux derniers travaillent sur l’Algérie depuis plusieurs années et ont déjà publié le premier livre en japonais sur l’Algérie.

Ainsi à la question : le pouvoir algérien devait-il accepter un gouvernement du FIS ?, l’ex-président a eu cette réponse. “oui, c’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.” Se voulant plus explicite, il dira qu’“il fallait juger le FIS par les lois et la constitution qui régissent l’état, et le fait de ne pas avoir respecté le choix du peuple a été une très grande erreur.” Constant dans sa position, il affirma que “la démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté, exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a voté pour Hamas”.

il a expliqué que c’était un vote sanction “pour se venger des responsables du FLN qui ont commis de grandes erreurs à l’encontre du peuple algérien et dilapidé son argent, c’est ça la vérité”. Sur sa démission du 12 janvier 1992, Chadli a nié avoir été démis de ses fonctions en relatant ce qui s’est passé. “j’étais pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple algérien.” D’ailleurs, il insista sur ce point pour affirmer que “celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’état se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie”.

“l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”

“je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.
Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de plus”.

 

Remarque : Cette longue interview publiée dans le n°27 du The journal Sophia Asian Studies est l’une des très rares interventions de Chadli Bendjedid depuis qu’il a quitté le pouvoir en janvier 1992.

 

Extrait de ce lien : https://www.liberte-algerie.com/actualite/les-revelations-choc-de-chadli-bendjedid-84202

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