Assise dans le petit salon de l'hôtel Seaport Manhattan, je prenais un malin plaisir à observer furtivement les allées et venus, je suis écrivain et mon attitude est normal. Midi et demi sonne ces messieurs dames à la réception ne bougent pas alors que c'est l'heure du déjeuner.

Je sors avec les membres de la délégation déjeuner non loin de notre hôtel. Puis on se rend à un rendez-vous professionnel.

Je rentre pour repartir, le temps de prendre un manteau, l'air se rafraichit à la tombée de la nuit.

Dans l'ascenceur, je croise le chemin du numéro deux de l'hôtel.

Le lendemain, comme toujours, je suis une lève tôt, je descends prendre mon petit déjeuner seule, peu après les autres membres de la délégation nous rejoignent, je les laisse pour monter prendre un carnet et mon billet d'avion pour confirmer le vol à partir de Charles de Gaulle pour Alger.

Sara me suit. Dans l'ascenceur à nouveau, je retrouve le numéro deux de l'hôtel, il s'efface galamment pour me laisser appuyer sur mon étage et celui de Sara. J'appuie sur :

2-4-5

Et je rejoins Sara laissant la voie libre au directeur adjoint. C'est Sara qui remarque son manège :

-Qu'est ce qu'il y a monsieur ?

-Votre amie est entrée dans ma tête et a su faire le numéro de l'étage où je me rends.

Tous deux on avait souris.

Une fois parti, Sara m'a demandée :

-Comment tu as fait Afaf ?

-C'est simple, on est là depuis 72h et je suis très observatrice, j'ai relevée que  souvent il monte vers la salle de restaurant au second étage donc à tout hasard, j'ai appuyée sur le 2.

Sara avait ri de bon coeur.