Un grand nombre d'Algériens préférent faire leurs valises et quitter le pays pour de meilleurs perspectives, ce qui frappe au prime abord est ce souci presque obsessionnel à la recherche d'un succès professionnel. L'individu d'abord et avant tout, ses rêves et ses ambitions d'un côté et de l'autre tout le reste patrie, famille, racine et l'édification du pays et surtout pas de sacrifices.

Lamentable cet esprit étroit qui se referme sur sa coquille, uniquement préoccuppé par son bien-être à lui. Nous avons tant perdus avec des personnes centrés sur elle-mêmes, tout compte fait, que leur doit-on ?

Ils partent pour ne plus revenir, un expatrié viendra le jour de son retour quant à nos Algériens, ils ont une haine viscérale pour une patrie trop exigeante selon eux toujours.

Un pays ne s'édifie pas dans le luxe ni dans tout va bien. Un simple regard aux sacrifices des martyrs et des moudjahiddines authentiques peut nous donner la mesure du coût exorbitant de l'indépendance.

La plupart qui ont fait le choix de la rupture et se sont établis en Occident et sont naturalisés des différentes nationalités  ne peuvent prétendre ne pas être victime de racisme et de discrimination latente.

Eh oui! Même dans le prétendu monde libre, tout n'est pas rose, souffrir dans son pays a une signification quant à donner et faire de son mieux ailleurs est un plus valorisant pour le pays d'accueil et non pas pour l'interessé quoiqu'il en pense.

Partir pour revenir est louable, partir pour ne plus revenir est tout simplement un trahison.

C'est ici, en Algérie qu'on est réellement libre même si nous sommes en but à des difficultés, à une guerre sans merci, notre lutte ici à un but et une fin, à l'étranger c'est le désert avec une fausse autosatisfaction.