Angela Clivert qui s’apprêtait à s’envoler pour la Chine se vit annoncé catastrophée l’ambassadeur Anthony Freeman !!

-Non, c’est impossible ! Anthony est en voyage de noces !

-Non madame, il est là.

-Faites-le entrer tout de suite.

Elle se dirigea vers le jeune homme dés qu’il apparut.

-Mon Dieu ! Anthony tu laisses la nouvelle mariée et tu pointes ici à cette heure ? S’écria t-elle scandalisée.

-Parce que je dois discuter du plan de la Syrie et à onze heures je vous laisse tomber pour 48h, madame la situation est explosive comme vous le savez et nous devons agir au plus vite.

-Je dois partir pour la Chine dans deux heures. Bon, on va entrer en contact avec le président par satellite Voh et on verra son appréciation de ton plan. Je vais appeler Al et le sous-secrétaire d’état à la défense Richard Ermitage, le secrétaire d’état Herbert Hagel est en Pologne, Ermitage doit nous rejoindre ici et doit aussi remplacer le chef du conseil de sécurité qui relève d’une opération chirurgical délicate, fit Angela Clivert le ton pratique.

Al Crawford, fut dans le bureau de la secrétaire d’état en un rien de temps, il félicita chaudement le jeune ambassadeur pour son mariage :

-Eila Nahar est une dame remarquable, fit le patron du Cia.

 Anthony Freeman répliqua :

-Et à l’occasion ordonne à tes hommes qui nous protègent, qu’ils ne fixent pas de leurs yeux ma femme, étant musulmane l’Islam interdit formellement à tout homme autre que son mari de la regarder avec intensité.

Al Crawford cligna des yeux puis d’une voix entendue, fit :

-C’est ok, convient avec moi que l’Islam est une religion qui ne cesse de nous surprendre jour après jour.

-Messieurs, le président est en direct avec nous, annonça Angela Clivert.

David Davins du bureau ovale la première des choses qu’il fit, fut de présenter ses félicitations au nouveau marié :

Remerciant le président et la première dame pour le soin qu’ils avaient pris à le féliciter, le jeune ambassadeur reprit :

-Monsieur le président permettez-moi de vous demander, quel est votre avis sur le contenu de mon plan ?

-Excellent et Hagel  vient de m’envoyer de Varsovie son feu vert, j’ai néanmoins des questions étant le commandant en chef des armées des Etats-Unis d’Amérique.

-Oui, Mr le président ? Répondit Angela Clivert.

-Les Syriens de l’opposition armée sont-ils capables d’éliminer les extrémistes d’entre eux dans un délai de deux ans et puis les dommages collatérales de ces règlements de compte entre factions armées ne va –t-il pas porter un coup grave aux populations civiles Syrienne déjà plus que éprouvés par l’épreuve de force des belligérants ?

Clivert regarda Freeman, il prit la parole :

-Monsieur le président, jusqu’à présent la plupart des victimes sont des civils Syriens sans parler des réfugiés et puis il y a un prix à payer et le peuple Syrien avec toutes ses tendances veut en finir avec ces luttes intestines, donc dommage collatérales ou pas, il faut y aller.

-Bien, si nous fournirons de l’armement très sophistiqué aux hommes armés de l’opposition Syrienne, que devrions-nous faire si par la suite ces armes tombent dans des mains d’extrémistes ?

-C’est simple, les extrémistes ont deux options : s’attaquer avec nos armes à Israël et là nous laisserons les israéliens faire leur travail, et s’ils nous attaquent selon les lois du Congrès amendés dernièrement, nos commandos se chargeront d’enrayer toute menace de la sorte. Nous devrions prendre soin à les armer de telle façon que l’arsenal  de l’armée Syrienne allié au pouvoir dictatorial en place ne pourra rien faire quand bien même la Russie fera un effort énorme pour égaler notre armement avec son allié dictateur. Il est important de laisser aux Syriens le soin de décider pour leurs sorts, tout ce qu’ils réclament ce sont des armes évolués.

Le président consulta à ce propos Richard Ermitage, le sous-secrétaire d’état à la défense :

-Oui Monsieur, ce que propose Anthony Freeman est faisable pour le Pentagone.

-Je dois insister sur un fait, à aucun prix nous ne devons intervenir ni par air ni par terre, reprit le président.

-Soyez assuré Mr le président que tout notre rôle militaire se bornera à leur fournir les armes, la logistique et l’entrainement, car nous ne pouvons en aucune manière laisser la situation dégénérer et nous allons vers un enlisement de tous les risques si nous n’agissons pas dans le sens que je vous ai proposé, répliqua sûr de lui Anthony Freeman.

-Eh bien ! C’est bon je donne le feu vert pour la mise en application immédiate du plan Af des initiales de notre brillant ambassadeur, Angela vous devriez en informer le chef de la majorité au Congrès, vous Al et Richard, informez le Pentagone moi je dois trancher avec mon homologue Russe et nos alliés Européens quant à nos alliés Arabes…

Le président s’interrompit :

-Je sais, déclara Angela Clivert, Mr le président que la grande difficulté git avec les Séoudiens et les Emiratis, cette fois nous devrions frapper sur la table pour leur faire entendre raison et nous devrions penser dés maintenant à l’après Wahch. Mais cela est une autre paire de manche, qu’on finisse d’abord avec le dictateur.

-Tu m’as compris Angela, eh bien ! Je te charge de les contacter et de leur ordonner expressément d’arrêter le flot d’argent et d’armes pour l’opposition Syrienne, désormais ce sera notre boulot à nous. Pour le gouvernement Iranien, nous arriverons avec eux à un compromis si nous ferons pression sur l’opposition Syrienne de ménager aussi les intérêts iraniens au Liban et en Syrie, je sais que cela va faire grincer les dents de Tel-Aviv mais pratiquement nous n’avons plus le choix d’agir autrement.

Freeman satisfait, remercia le président de sa confiance.

La séance levée, Angela se tourna vers son ambassadeur :

-Vite Anthony ! Va rejoindre ta femme et tu as congé une autre semaine, mes meilleures salutations à Eila Nahar.

Al et Richard se mirent à rire, les femmes ont toujours le sens de la vie conjugale, ils félicitèrent une fois de plus le jeune marié qui se retira aussitôt.

Dans la voiture qui le ramenait au manoir, il appela Eila

-Je suis en route pour toi Eila, lui annonça t-il.

Il arriva comme il l’avait promis à onze heure et surprise, en ouvrant la porte d’entrée, il vit sa femme debout au pied de l’escalier d’honneur, il demeura pétrifié d’admiration, elle avait revêtue une tenue qui avait fait ressortir toute la fragilité de sa beauté.

Ils marchèrent l’un vers l’autre, son pas à lui était plus rapide qu’elle, il se dit :

« Enfin Ya Allah, Bismi Allah ! »

Fin.