قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 29 كانون1/ديسمبر 2014 10:21

A L'aventure

كتبه  Afaf Aniba
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Le soir tombait, assise, je parcourais le journal du soir, les enfants à mes pieds avec mon mari penché vers la télévision.

Soudain, je tombais sur une drôle d'annonce ! Je relisais les quelques lignes, c'était tentant et comme j'avais envie de sortir le lendemain, c'était l'occasion où jamais.

-Les enfants que direz-vous demain si on sortaient de bonne heure pour aller quelque part ?

-Où cela ? Fit l'aîné.

-C'est un secret.

-Je n'irais nulle part sans connaitre la destination, déclara ferme le grand garçon.

 

-Eh bien ! Tu auras rater une chose formidable.

-Moi, j'irais fit la cadette Ounssa.

-Sincèrement, je ne suis pas d'humeur à conduire le week-end, fit leur père.

-Oh ! Rassure toi, c'est moi qui prendrait le volant.

-Je suis pour la sortie.

Tout le monde s'enthousiasma pour le lendemain, je priais en mon for intérieur que le temps soit clément.

-Dis maman, réveille toi, fit Ounssa en me tirant par la manche.

Ouvrant les yeux, je la vis dans une demi obscurité :

-Oh c'est déjà le jour, je faisais remarquer.

-Tu nous as dit qu'on doit partir à sept heure et il est six heures et quart, fit Adel l'aîné.

-Ok, on se mets debout.

Du coude, je secouais mon mari Hazem. Bientôt, la maison résonna des cris des enfants. La première chose que je fis avant de passer à la salle de bain, c'était de jeter un regard dehors : Ouf ! Le ciel annonçait une belle journée.

 

Préparer le petit déjeuner et les enfants, c'était une prouesse que de le faire en une demi heure.

Hazem grâce à lui, fit sortir la voiture, vérifia le moteur, le mazout et l'équipement nécessaire à un pique nique.

Fermant gaz et bronchant le répondeur, j'emportai le panier des sandwichs et voilà, nous étions en route.

Prenant une carte, je mesurai la distance entre nous et le premier embranchement sur la nationale, une histoire de un quart d'heure et nous rejoindrons avec l'aide Dieu la grande route.

 

Les enfants d'abord voulurent me tirer les vers du nez :

 

-Alors maman, où nous mènes-tu ?

-En temps opportun tu le sauras, respirez cet air frais et remplissez vos yeux de cette verdure, dans quelques semaines ce sera le printemps ! Leur ai-je répondue.

Contente d'avoir laissée derrière moi la maison, je prenais plaisir à conduire et Hazem gérait les enfants derrière nous.

 

  Pour une fois, j'allais à la découverte d'un endroit inconnu. Habiter la ville devenait au jour le jour stressant. Nous n'avons pratiquement plus de temps pour s'évader et connaitre d'autres sensations.

Et c'était un tel plaisir que de rouler sur une nationale libre. Je ne sais pourquoi, j'eu en mémoire les sorties avec mon père. Il nous avait quitter depuis deux ans et c'était toujours avec un petit serrement au coeur que de partir sans lui.

Il m'avait appris très tôt le respect de la nature et de ses joyaux, c'était à mon tour d'apprendre à mes enfants les secrets de notre environnement naturel.

-Hijra, nous avons dépassés le premier embranchement, annonça près de moi Hazem.

Je le savais, j'avais tourné à droite avec le premier tournant. Je devais avancer une trentaine de kilomètre avant de tourner à gauche.

La nouvelle routa longea bientôt un bois touffu. Des deux bords, c'étaient de bels arbres qui jalonnaient notre trajet.

Les enfants pour une fois silencieux, regardaient défiler à leurs vitres les branches d'arbres fournis.

-Oh ! Je viens de voir un aigle, fit la cadette Ounssa.

Hazem calmement leur donna des explications, suspendus à ses lèvres, ils l'écoutaient.

Je devrais veiller à les sortir un peu plus. Le contact direct avec la nature est plus enchanteur que suivre un documentaire sur une chaine.

 

 Absorbée dans ma conduite, je repérais le premier détour à ma gauche. Amorçant le tour, je me retrouvais sur une route plus sinueuse dans un paysage plus sauvage.

Une quinzaine de minute plus tard, je déclarai :

-Maintenant, nous devons mettre pied à terre et emprunter un sentier, celui là là-bas qui s'ouvre devant nous.

Adel posant son regard intrigué sur moi demanda :

-Où allons-nous maman ?

-Eh bien ! Tu auras la réponse d'ici un quart d'heure au plus avec l'aide de Dieu.

Hazem fit marcher la caméra, et nous précédant, il fit quelques pas.

Adel, Hussam et Ounssa vinrent derrière lui, je fermai la marche. Enfin de l'air frais, neuf heure et demi du matin, on commençait bien notre journée.

Pendant un moment, toute notre attention se concentra sur le chemin. Des futaies ici, des arbustes là-bas, des buissons de framboise sauvage, l'herbe humide  de rosée, c'était franchement charmant !

Le premier à deviner quelque chose fut Hazem :

-Tiens des traces de bouze !

 

-Cela veut dire que des vaches sont passés par ici, fit le ton sentencieux Adel.

-Des vaches ! Oh ! Il y a une ferme par ici, n'est ce pas Maman ? S'écria Hussam jusque là silencieux.

Je ne répondis pas, je m'arrêtai pour me situer, nous devions continuer en ligne droite et prendre le chemin de traverse. Il est vrai que nul plaque 'n'indique le lieu. On devrait pouvoir se tirer d'affaire.

Encore cinq minute de marche et le second chemin apparut, tout de suite on marque un arrêt. Venait à notre rencontre un homme.

-Vous vous demandez si vous êtes sur la bonne voie ? Nous dit-il jovial.

-En effet, affirma mon mari.

-Eh bien ! Oui, il vous reste cinq autres minutes et vous arriverez à la ferme Farw.

-Est-ce que c'est ouvert à cette heure matinale ?

-Bien sûr, on se lève tôt à la campagne.

Ainsi encouragés, on aboutirent enfin dans une grande cour.

-Eh! J'y suis. S'exclama Adel.

 

-Magnifique, ai-je applaudi.

Il était debout devant une grande pancarte. Celle-ci accueillait les visiteurs au zoo des animaux de la ferme.

-Vous aurez toute liberté de faire manger les bêtes et de les faire paître, leur ai-je annoncée, qu'en dites-vous ?

-Formidable

! Etre un berger une fois dans vie c'est extraordinaire et surtout que presque tous les prophètes ont été des bergers, répondit ravi Adel.

-Exactement, approuva Hazem.

Le fermier Aâref Farw vint au devant de nous et guida les enfants vers le zoo, bâti à l'arrière de son établissement.

Hazem et moi, on préféra rester un peu en retrait pour illusionner les enfants.

-C'est bien cette idée, nous avons une heure ou deux de tranquillité fit Hazem.

-Je savais que cela allait leur plaire et pour nous deux, être seuls et en même temps avec eux.

Il sourit, émus de la joie de notre progéniture, nous nous fîmes discrets. L'heure du déjeuner vint, heureusement j'avais emporté avec moi le panier de pique nique.

Nous nous éloignâmes de la ferme, et à l'orée du bois, on aménagea une place et on s'assirent en rond.

Chacun mangea en silence, une manière de respecter la nourriture, un don de Dieu. Puis, vint le tour de chacun de raconter ses impressions. Tous étaient d'avis de retourner au zoo.

On leur accorda volontiers ce souhait, ils étaient là pour apprendre et s'amuser aussi.

Hazem en les voyant repartir, fit observer :

-Cela me rappelle mon adolescence, s'il dépendait de moi, je ne rentrais pas à la maison.

 

-Même chose avec moi. Et mon regretté père tint à me satisfaire deux fois, on firent du camping et Dieu sait que j'ai pleuré à la fin de l'aventure.

Durant un moment, les souvenirs affluèrent.

-Dis, Ounssa nous appelle, fit mon mari.

-Je veux grimper sur ce gros mouton, nous dit-elle.

Chose faite, elle nous sourit. Son père fit tourner la caméra. On se mêla à leur jeux et le temps fila comme une étoile.

-Comme c'est dommage ! Doit-on rentrer maintenant ? Fit Adel.

-Oui, mon chou, tu as ton bain et tu as à réviser les leçons de la semaine prochaine.

-Sais-tu qu'il est cinq heure passé, la nuit tombe vite, fit Hazem. Remerciant de vive voix Aâref Farw, l'air fatigué mais satisfaits, ils partirent en avant. La journée était fini et l'aventure aussi.

 

 
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