قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 26 آذار/مارس 2012 09:03

Hala

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Dés  l'arrivée au chalet de Madame Shabanou, Hala se senti dans son élément.

  

Avec la permission de ses parents, elle fait le tour de propriété.

Ravie, elle s'émmerveille devant les champs de riz, le ruisseau menant à l'hôtel Manga, la piscine et surtout le puits

 derrière le chalet et au-dessus de lui la terrifiante toile d'araignée.
  
Hala n’avait jamais vu auparavant une bestiole aussi énorme :

  

-  Ne t’avise pas d’approcher histoire de la voir d’un peu plus près, l’avait avertit le premier jour sa grande sœur Wafâa.

Elle avait alors répliquée :
-  On sera bien obligée d’aller chercher de l’eau, et l’araignée se trouve juste en haut.

- Pas la peine Hala, nous avons l’eau dans les robinets, le puits est devenu décoratif.

Hala s’était tu, elle voulait s’informer d’abord auprès de la propriétaire de l’endroit, elle devait leur rendre visite quelques jours plus tard.
Madame Shahbanou grande amie de la famille arriva un matin pour passer la journée avec eux, Hala patienta longuement jusqu’au déjeuner pour amener sur le tapis l’histoire de l’araignée :

  

-  Oh  !  

Mais Babou existe depuis toujours là-bas, nous ne sommes jamais posé la question comment est-elle là, déclara la vieille dame.

-  Je crois que c’est une mygale australienne, avança Wafâa.

-  Non, sinon nous l’aurions détruit et pour cause cet espèce est très dangereuse pour l’homme, expliqua la vieille femme d’affaire.

 -  Ah ! fit l’air joyeux Hala, on peut donc l’approcher sans la toucher bien sûr madame ! 
Kertam Shahbanou regarda avec des yeux affectueux la petite fille :

 -  Ne la provoque pas et elle ne te fera aucun mal, c’est étrange, nous avons passés de nombreux étés ici sans jamais nous intéresser à Babou sauf le jour où à la place des moussons nous avons subis le déluge. 

 -  Ah comment cela ? Racontez nous chère madame, fit le ton pressant Hala. 
Tout le monde à table se mit à rire, le ton sentencieux son père fit : 
- Hala ce sera après le dessert. 
Très sage, la petite fille attendit. Au sortir de table, elle marcha dans le sillage de leur visiteuse, celle-ci rit :
  
-  Bien Hala, je vais satisfaire ta curiosité. Il y a onze ans, le ciel s’assombrit pendant deux jours, au troisième jour, surprise ! Babou disparue et peu de temps après le ciel deversa des trombes d’eau, cela dura deux matinées de suite. 
S’interrompant, elle prit une tasse de thé  et but une gorgée : 
- Imagine l’eau atteignit le premier étage, nous étions si préoccupés que le souvenir de Babou nous revint le lendemain. Nous eûmes beau chercher partout, pas de trace de l’araignée. Le niveau d’eau ne commença à baisser qu’après deux jours et c’est là que nous reprîmes nos recherches en vain.
A nouveau, le silence.
- Que s’est-il passée Madame ? Peut-être qu’avec son instinct elle est partie se cacher quelque part, fit Hala.
  
- Nous y avons pensé, seulement où et comment car elle reparut quatre jours plus tard ! Un matin passant la tête par ma fenêtre, je la découvris trônant sur une nouvelle toile. 
Hala ne sut que dire. Ce soir là, elle s'attarda auprès de ses parents.

En passant à sa chambre, elle distingua clairement l'ombre gigantesque de Babou : "Et pourtant, elle est bien allée quelque part." Se dit-elle. 
Le lendemain tôt Hala s'éveilla, elle devait ce matin nettoyer la piscine et la remplir pour une journée de baignade.
  
Dans la cuisine, elle déjeuna avec son aînée, puis elle alla chercher seau et balai derrière le chalet.

Elle se dirigea directement vers le puit, elle voulait pour une fois l'utiliser, remplir ici un seau serait plus rapide, décida t-elle.

Toute à sa tâche, elle leva machinalement la tête vers Babou. 
- Mon Dieu ! L'araignée n'est plus là. 
Effrayée, elle regarda aussitôt autour d'elle, rien ! 
Courant vers Wafâa du côté du grand bassin, elle l'appela :

- Viens je t'en prie. 
Accourant, celle-ci s'écria : 
- Que se passe t-il donc ? 
- Babou a disparu. 
Muette, la grande soeur regarda sa cadette ne croyant pas ses oreilles. 
- Tu dois imaginer la chose après la conversation d'hier avec madame Kertam, fit-elle.
  
Secouant la tête vigoureusement, Hala fit :

- Viens et tu verras de tes propres yeux ! 
Suivant Hala, Wafâa s'arrêta bientôt devant le puits, le seau avait débordé et la toile vide au dessus était tout à coup menaçante.
  
- Appelle le jardinier, je vais chercher Babou dans un rayon plus large.

Hala se précipita vers Aya Tiba, il arrosait la pelouse du devant.

- Dis Aya Tiba n'as-tu pas vu Babou ce matin ? L'interrogea l'enfant.

  

- Si.

-Eh bien, Babou n'est plus à sa place! Annonça t-elle le ton dramatique. 
Le visage de l'homme se renfrogna :

- Allons bon, où est-elle allée ? La dernière fois le déluge avait suivit sa disparition, maintenant quoi ? 
- Que dois-t-on faire dans ce cas ?
- Rien sauf, l'attendre, Babou est assez maligne quand elle veut se cacher pour un temps.

 Le jardinier alla rejoindre Wafâa qui était revenu à l'emplacement de la toile après avoir fait un grand tour autour. : 
- C'est incroyable ! Rien de rien, comment une araignée aussi volumineuse comme elle peut se mouvoir avec cette facilité ? S'étonna la jeune fille.

Hala, tendit la main vers la toile. Les fils aériens tenaient bon. 

- Bien, continuons notre travail. Reprit la soeur aînée. Nous devons terminer avec la piscine avant neuf heures et demi.
  
Hala le concéda à contre-coeur, elle voulait consacrer toute son attention à Babou. 
Vers dix heures, le bassin empli d'eau invita la famille à la baignade. 
- Tu ne viens pas Hala ? Demanda son père.

- Non. 

Revenant au puits, Hala se pencha par dessus et si Babou était passée dedans ? 
Elle monta à la chambre de ses parents à la recherche d'une lampe torche. Munie de l'objet, elle redescendit. 
Projettant la lumière à l'intérieur du puits, elle examina longuement les parois. Hala constata qu'il y avait des échelons en fer.

"Pourquoi ne pas descendre ?" " Babou n'attaque que si elle est malmenée" 
Hala essaya de penser au sort de l'araignée:" On ne sait jamais, peut-être qu'elle est parti de son plein gré. On doit l'attendre, si d'ici le milieu de l'après-midi Babou n'est pas revenu, je descend le puits." 
Wafâa observant Hala, se posait des questions. Pas le moindre signe de sa part donnant une idée sur ses projets. 
- Tu es bien indifférente quant au sort de Babou, lui dit-elle.

Hala fit l'air franc :
- Si, mais que faire ?
- On auraient dû chercher plus assidûment, puisque Tiba a certifié l'avoir vu à huit heure, fit encore l'ainée.
Hala pensait à l'échéance qu'elle avait décrétée, il n'était pas question d'aller au-delà. Après le déjeuner, elle monta un poney loué à l'heure et demanda à l'adolescent son propriétaire de l'emmener au delà de l'enclos des lapins.
Wafâa la vit partir sceptique.

Franchissant un champs de bananier, Hala avait mal au cou à force de regarder en l'air. Chaque coin, chaque espace clos, chaque tournant, elle le furetait. Parfois elle voyait de drôle de créature   filer sous ses yeux, ici un gros lézard, là-bas un serpent vert tout fin.

 

Les libellules s'en donnaient à coeur joie, brusquement elle demanda au guide :

 

- N'y a t-il pas en l'air une annonce de pluie ?
L'autre fit :
- Non. Les jours à venir, je crois vont être secs.
Perplexe, elle du faire demi-tour une demi heure plus tard. 
Wafâa aidant son plus jeune frère à nager, vit revenir Hala et repartir aussitôt:

- Eh ! où vas-tu ?

 

- J'ai pensé à une chose, je te le dirais plus tard avec l'aide de Dieu. 
Hala avant de plonger dans le puit, pris dans une remise une corde qu'elle noua autour de l'une des barres de la margelle. Elle s'assura de la solidité de la prise, puis s'encorda. 
Un regard aux alentours, personne.
"Il faut y aller" se dit-elle décidée.

En mettant sa jambe dans le vide, elle frémit mais pour un court instant, Babou était en danger certainement et Hela devrait agir. 
Dans le puits, elle alluma la lampe torche de son père. Cela sentait l'eau, l'humidité et les parois recouvertes d'herbe collante.
Le trajet lui semblait long, cela ne finissait pas de descendre, craignant que la corde ne tiendra pas jusqu'au bout, Hala fit une halte.

 

"Une araignée n'aime pas l'eau, alors pourquoi être ici ?"

 

Au-dessus d'elle, elle entendit du bruit. Relevant la tête, elle vit avec effroi, que quelque chose venait vers elle.
Brandissant sa torche, elle respira : c'était le seau d'eau.

S'écartant, en se plaquant contre le mur, elle pria pour que la personne en haut ne voit pas la corde sur la margelle.
Le seau remonta enfin.
"Je dois descendre jusque en bas, c'est une occasion pour moi de voir où le fond mène ?" fit Hala.
Encore des échelons, un suplément d'effort l'aida à mettre pied en bas. A cet instant, l'espace éclairé par le haut s'obscurcit:

- Qu'est ce que c'est ?
Le halo de la lampe n'alla pas loin. Se rangeant tout contre une fissure dans le mur, Hala prêta une oreille attentive :
- Ce sont des ailes qui bat, bizarre !

Le bruit s'amplifia, surgit soudain une grande chouette :

- Ah ce n'est rien.

 

Cependant, l'oiseau nocturne avec un battement d'aile s'approcha d'elle !
- Que dois-je faire ? Je n'agirais que s'il devient dangereux
Tout à coup, elle eut l'impression qu'un son inintelligible traversait l'air confiné du puits.

Vers six heure Wafâa appela Hala, point de réponse.
Cherchant sa cadette, l'aînée dû vite déchanter, Hala n'était nul part.
La domestique Hibou fit:
- Je l'ai vu du côté du puit.

"Où devrait-elle être ?" s'interrogeait Wafâa," elle est sûrement ici sinon, elle aurait pris la permission de sortir."
A quelques pas d'elle, le puits, personne.
Babou n'était toujours pas de retour et elle devrait se creuser la tête maintenant pour deviner l'endroit où se trouvait Hala.
Cette dernière ayant fait le tour du fond du puit, découvrit une ouverture étroite d'où coulait l'eau de la source. S'adressant à la chouette, Hala fit:
- Comment je vais passer là-dedans ?

 

Le son de tout à l'heure revint :
- Ah c'était toi qui parlait, je ne comprends rien à ton charabia malheureusement.
La chouette s'abaissa au niveau de la petite brèche :
- Que veux-tu me dire ? Fit intriguée la petite fille.

S'agenouillant, elle fit passer la torche à travers et regarda de tous ses yeux. Extraordinaire ! Un filet brumeux aux reflets incandescents occupait tout l'espace !
- Qu'est ce que c'est ? Fit-elle en se redressant. Et Babou dans tout cela où est-elle passée ?
Hala vit la chouette s'élever au-dessus d'elle. 

 - Ah oui Wafâa doit être inquiète à mon propos et pourtant j'aimerais aller de l'autre côté.
Revenant vers l'ouverture, elle avança sa main avec précaution. Tout de suite, elle sentit le contact du filet:
- On diraient les files de la toile de Babou en plus fin encore, se dit-elle.
Quelque chose de mouillé et de gluant heurta sa main, elle la retira aussitôt !
A bout d'imagination, Wafâa se pencha par dessus le puit et cria :
- Hala!
L'appel parvint à celle-ci étouffée, elle répondit de toutes ses forces.
La voix de Hela ne porta pas, dans le crépuscule sa soeur aperçut soudain la corde sur la margelle, elle comprit. Immédiatement, elle s'empressa de tirer, un poids était au bout : Hala bien sûr.

La petite se vit soudain soulever vers le haut, elle qui voulait voir de près sa main et cette matière collante !
Se résignant, elle se laissa tiré à l'air libre.
- Eh bien ma chère Hala, tu m'as donné une peur bleue, s'écria en la voyant surgir au bout d'une quinzaine de minute Wafâa.
- Pardonne-moi, commença Hala.
- Mais qu'as-tu à la main gauche ? Pourquoi tu la retiens refermée ?
- Prend la lampe et éclaire moi s'il te plait ?
Wafâa s'exécuta.

Deux cris fusèrent :

 

- Des oeufs d'araignées
Tiba arrivé à ce moment là, fit:

- Eh oui, Babou est une femelle mes petites.

 

L'air déconfit, Hala contempla sa main :

 

- Va prendre une douche, lui ordonna sa soeur.

 

 

Le lendemain, Babou était revenue sur sa toile. Sentant la présence de Hala debout à trois pas, elle glissa jusque au bas du filet, au comble du plaisir de Hala.

 

 

 
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عفــــاف عنيبـــــة

أديبة روائية إسلامية أحرر ركنا قارا في الصحافة المستقلة منذ 1994 في الصحف التالية: أسبوعية الوجه الآخر، الحقيقة، العالم السياسي، كواليس و أخيرا البصائر لسان "حال جمعية العلماء المسلمين الجزائريين."

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