قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 09 كانون1/ديسمبر 2012 12:27

Jésus, entre le Christianisme et l’Islâm II.

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
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Mais les chrétiens ne veulent pas donner à ces termes une connotation autre que charnelle

, puisque, pour eux, Jésus fait partie intégrante de l’essence et de la substance divine. Il est une des trois hypostases composant la divinité, à savoir le Père, le Fils et le saint Esprit, une idée empruntée à la philosophie de Plotin et qui a influencé fortement la constitution du credo de la foi chrétienne. Pourtant, une telle conception n’a jamais fait l’unanimité parmi les premiers chrétiens. «Au cours du siècle qui suivit la disparition de Jésus, ses disciples

 continuèrent à affirmer l’Unité divine, comme on le voit dans Pasteur d’Hermas écrit vers l’an 90 et considéré comme un Livre de la révélation par l’Eglise. Le premier des commandements qu’il contient commence ainsi : «Tout d’abord croit que Dieu est Un, qu’Il a créé toutes choses, qu’Il les a organisées, qu’à partir de ce qui n’existait pas Il fit que toute chose soit, et qu’Il contient toute chose mais que Lui seul n’est pas contenu ». 3.

Selon Théodore Zahn, l’article de foi jusqu’à environ 250 après Jésus Christ était : «Je crois en Dieu, le Tout Puissant ». 4. Entre 180 et 210, le mot « Père » fut ajouté devant « le Tout Puissant ». Ceci fut âprement contesté par de nombreux chefs de l’Eglise. L’Evêque Victor et l’Evêque Zéphyse condamnèrent publiquement ce mouvement puisqu’ils considéraient cela comme un sacrilège inconcevable d’ajouter ou de soustraire quelque mot que ce soit aux Ecritures. Ils s’opposèrent à la tendance de considérer Jésus comme divin. Ils insistèrent sur l’Unité de Dieu comme elle était exprimée dans les enseignements originaux de Jésus et soutenaient que bien que Jésus ait été un Prophète, il était au fond un homme comme les autres hommes, même si grandement favorisé par son Seigneur. Les Eglises qui avaient émergé rapidement en Afrique du Nord et en Asie de l’Ouest affirmaient la même foi ». 5.

             C’est dire combien la conception de la trinité faisait l’objet de contestations de la part de nom

breux représentants du Christianisme, y compris les plus éminents parmi eux. Cette conception ne fut adoptée et imposée qu’après bien des controverses théologiques virulentes et des conflits meurtriers entre les différentes tendances du Christianisme. Et ce n’est pas un hasard si ce fut chez les Grecs et les Romains profondément polythéistes que cette conception arriva à s’imposer et à devenir le credo officiel du Christianisme. En somme, l’empereur Constantin a fait triompher le Christianisme non sans l’imprégner fortement de la philosophie polythéiste helléniste, en particulier dans l’élaboration du dogme de la trinité.

           Ainsi, alors que l’enseignement de Jésus se répandait au-delà de la Terre Sainte, il rencontra d’autres cultures et entra en conflit avec ceux qui détenaient l’autorité. Il commença par être assimilé et adapté par ces cultures et, pour diminuer les persécutions, il fut également modifié. En Grèce, surtout, l’enseignement de Jésus commença à être métamorphosé, non seulement en étant propagé pour la première fois dans une nouvelle langue, mais aussi en étant adapté aux idées et à la philosophie de cette culture. Le point de vue polythéiste des Grecs contribua en grande partie à la formulation de la doctrine de la trinité, ainsi qu’à l’élévation progressive de Jésus par certains, notamment Paul de Tarse, de la position de Prophète de Dieu à celle d’une certains manière, d’une partie séparée de

Dieu mais néanmoins indivisible ».6.

             Pendant toute l’histoire du Christianisme, le dogme de la trinité a trouvé des adversaires résolus qui l’ont contesté et infirmé énergiquement. On appelle ces contestataires « les unitaristes ». Parmi les plus célèbres d’entre eux on trouve les Ebionites, un groupe de judéo-chrétiens restés fidèles au Christianisme originel, rejetant la divinité de Jésus et respectant les préceptes de la Torah, notamment la circoncision, l’interdiction de la chair de porc et certains autres interdits alimentaires. Cette tendance se distingue aussi par son apposition à Paul de Tarse parce que celui-ci a abandonné la Loi de la Torah alors que Jésus dit : «Ne croyez pas que je suis venu pour abolir la Loi et les prophètes,  je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir ». Matthieu 5-7.  Nous avons aussi  l’évêque Arius (256-336) originaire de Libye en Afrique du Nord qui s’éleva contre l’alliance de Constantin et de l’Eglise catholique et leur rappela que Jésus avait toujours affirmé l’unité divine. L’empereur Constantin qui venait d’embrasser le Christianisme après l’avoir longtemps combattu, réprima violemment les partisans d’Arius. Mais il finit par se rallier à sa pensée à la fin de sa vie et c’est en unitaire que l’empereur mourut, avec les sacrements d’un évêque unitarien, Eusèbe.

              Cependant, force est de reconnaître que c’est grâce à Constantin que le dogme de la trinité, c’est-à-dire la conception paulinienne par référence à Paul de Tarse, a fini par s’imposer en tant que credo de l’Eglise catholique. C’est à Nicée, en effet, dans l’actuelle Turquie, que quelques deux cents vingt évêques catholiques se réunirent, du 20 mai au 25 juillet 325 de l’ère chrétienne, sous la houlette de l’empereur Constantin pour élaborer le credo de la foi chrétienne. Ce concile est devenu nécessaire voire impératif suite à la propagation des idées d’Arius qui menaçait sérieusement la stabilité de l’Eglise paulinienne dont le cred

o a été élaboré par Paul de Tarse, dit Saint Paul, un ancien juif qui avait persécuté pendant longtemps les disciples du Messie avant de se convertir à la religion chrétienne suite à une vision qu’il prétendit avoir eue sur le chemin de Damas. Les idées soutenues par Arius sur la nature du Messie posaient problème aux partisans de la conception paulinienne sur cette nature, d’autant plus qu’Arius étayait ses propos par des arguments imparables. En effet, Arius soutenait devant ses adversaires pauliniens que le Père (ou Dieu) est de nature supérieure au Christ puisque le Père n’est pas créé alors que le Christ est créé.

              Selon la conception d’Arius, le Père existait avant le Verbe puisqu’Il est le seul inengendré, sinon il y aurait deux inengendrés donc deux Dieux, ce qui serait en contradiction avec le principe de l’unicité de Dieu. Il y a donc eu un temps où le Verbe (Jésus) n’existait pas. Il va de soi que cette conception de Jésus soutenue par Arius excluait l’incarnation qui est un dogme fondamental de la foi catholique. Certes, Arius vénérait le Messie, mais en tant que créature exceptionnelle par sa sainteté. Par ailleurs, selon lui, si on appelle le Verbe (Jésus) « fils de Dieu » il ne peut s’agir que d’une filiation adoptive et non pas naturelle, c’est-à-dire charnelle ; par conséquent, le Verbe est une créature tirée du néant et, à ce titre, il ne peut être adoré puisqu’il n’est pas Dieu. Dix-sept évêques soutenaient les idées d’Arius durant ce Concile, avant qu’ils ne se rétractent suite aux pressions de la majorité des présents favorables au credo de Paul de Tarse et aux éventuelles persécutions encourues. Seuls deux restèrent fidèles au credo d’Arius ; il s’agit de Second de Ptolémaïs et Théonas de Marmarique. Ils seront exilés avec leur chef Arius. Ce fut la conception paulienne qui l’emporta non pas par la force des idées et la conviction, mais par la force du pouvoir et de l’épée.  Certes, les partisans de Paul de Tarse croyaient avoir réglé la question de l’arianisme, mais il n’en était rien puisque les idées unitaristes traverseront l’histoire du Christianisme pour se perpétuer jusqu’à nos jours. Au demeurant, un autre Concil


        
Parmi les unitaristes les plus célèbres dans l’histoire du Christianisme, citons David Ferenc (1510-1579), fondateur de l’église unitarienne de Transylvanie, Michel Servet, (1511-1553), savant et réformateur protestant espagnol, auteur du livre «Les erreurs concernant la trinité », Fausto Paolo Sozzini (1539-1604),  fondateur du Socinianisme, une doctrine qui niait la trinité, croyait en la nature humaine du Messie et niait l’idée de son expiation pour l’humanité, Jhon Biddle (1615-1662), fondateur de l’unitarisme anglais, le pasteur Nicholas Antoine qui fut brûlé en 1632 pour avoir prêché l’unité de l’essence divine sans distinction de personnes, l’obéissance à la Loi de Moïse, l’obligation de la circoncision, l’observance du Shabbat et l’interdiction des viandes impures. Il niait le péché originel et croyait que le Nouveau Testament contredisait l’Ancien.e fut organisé à Constantinople en 381 pour réitérer le dogme de la trinité menacé sérieusement par les idées unitaristes d’Arius. C’est dire combien ces idées ont résisté au temps et aux persécutions des partisans de Paul de Tarse, en ayant toujours des défenseurs et des partisans pour les maintenir. En effet, la conception unitariste s’est toujours perpétuée au sein du Christianisme, jusqu’à aujourd’hui. Même le pape Honorius 1er qui avait été souverain pontife de 625 à 638, c’est-à-dire du vivant du Prophète (qsssl) fut l’objet d’un anathème après sa mort, car accusé d’avoir eu de la sympathie pour les idées hérétiques, entendre le fait qu’il soutenait que le Messie avait une nature humaine. D’ailleurs, à bien regarder les choses, parmi les raisons qui expliquent la propagation fulgurante de l’Islâm au Moyen Orient et en Afrique du Nord dominés alors par le Christianisme, il est très fort possible qu’il ait trouvé un terrain fertile parmi les partisans des idées unitaristes très nombreux dansces régions à l’avènement de l’Islâm.

 

 

A lire la première partie :

Jésus, entre le Christianisme et l’Islam I

 

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