قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 26 أيار 2013 10:22

Sidom de Jerusalem 2/2

كتبه  Afaf Aniba
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l Il eut un rire amer, il venait de se souvenir  d’une conversation avec un père d'un prisonnier Palestinien. Venu récupérer le corps de son fils mort en prison. Cet  homme au visage buriné par le soleil, l’air impassible avait attendu en sa présence la remise de la dépouille mortelle. Quelque chose dans son attitude l’avait irrité :

-  N’êtes-vous pas triste ? Après tout c’est votre fils unique qui est mort ? Lui avait-il dit le ton revêche.
- Si, seulement mon fils est à présent un martyr! Et là où il est, il est vivant et il me regarde, je ne puis pleurer un fils qui est au paradis sous la garde de Allah !

Cette réponse prononcé sur un ton uni et calme l’avait renvoyé à ses inlassables questions sur l’au-delà :

- Parce que vous croyez qu’au-delà de cette vie, il y a une autre Vie ? Lui avait-il demandé tout à coup, grave.

- Certainement, il y a une autre vie, elle nous est accessible à condition qu’on ait bien agit dans cette vie ! Lui avait répondu tout aussi sérieusement le Musulman Palestinien.
 Le cercueil arrivé, il était parti avec deux de ses voisins venus porter le fils résistant à sa dernière demeure.

- Quelle est cette bonne action qui me garantirait une seconde vie ? Se  demandât-il soudain en se dressant dans son siège. Harout Kodamei avait bien fait de l’avoir décidé à projeter cette sortie matinale, il devait trouver une réponse à cette question au plus vite, vraiment vite avant la descente de Jésus-Christ. Il du s’assoupir sur son lit de camp. En se réveillant, il pensa téléphoner à la maison. Il était quatre heures du matin, il devait parler à son fils :
- Nihat est-ce toi ? Fit-il dans le combiné. La voix mal réveillée de son fils lui répondit :

- Oui, c’est moi père ! Que veux-tu à cette heure incroyable ?
- Je voulais t’entendre, j’ai presque oublié ta voix !
- Parce que  tu es occupé à faire la guerre ! Jérusalem est perdue pour nous et pour les Palestiniens ! A quoi bon s’arc-bouter et défendre un idéal qui veut se passer de nous ?
- Nihat, que dis-tu ? Israël n’existe que par et pour Jérusalem ! Tes grands-parents n’ont pas consentis tous ces sacrifices pour que leur petit-fils vienne parler de cette façon à son père ? S’exclama, outré, Aaron Sidom.

- Viens au mur des Lamentations ! Prie ! Et tu parviendras à la révélation que j’ai eu il y a six semaines : Jérusalem n’est et ne sera jamais un fort militaire, c’est une ville de paix, c’est la ville de Dieu et les bottes de la soldatesque Israélienne et les autres la souillent …

- Nihat ! Je t’interdis de parler ainsi ! Israël vivra …
- Vivra comme son Dieu le décrétera et pas à la manière des Israéliens ! Toi et les autres, vous n’êtes pas les porte- paroles  de Dieu ! Personne ne vous a choisis pour l‘être.
- Nous devrons donc la livrer aux  Arabes, c’est cela ? Ironisa
amère, Aaron.

- Pas du tout ! Une dernière bataille sera livrée et le vainqueur aura Jérusalem et toute sa terre ! Vivras-tu pour être de cette bataille ? Nous ne le savons ni toi ni moi.
- Assez Nihat ! Tu déraisonnes ! fit Aaron. Exaspéré, il raccrocha. Debout, il était horriblement fatigué. Nihat s’était rangé loin de lui ; il ne se tenait pas non plus dans les rangs de leurs ennemis.
 
- Nos enfants, nous les avons élevés de telle façon qu’ils ne viendraient jamais à aimer les Arabes Palestiniens ou à cautionner leur cause. Nihat avait tranché seul et  moi je n’ai même plus la force de me dire que quelque part, forcément, il y a quelqu’un qui a tort. C’est qui ? Et si c’était moi ou nous tous ? Que l’un de nous ai eu tort dès le départ et c’est tout Israël qui disparaîtra car rien ne dure en étant contre-nature. Cela doit être moi qui commence à perdre la raison, pourquoi me suis-je mis soudain à remettre en cause les fondements d’un Etat créé pour durer, est-ce à cause de cette lueur ? La première fois où est-elle apparue ? Se demanda-t-il brusquement. Il chercha dans l’un de ses casiers, le rapport imprimé du soldat Hinami. A la page deux, il lut : « Une lumière d’une blancheur insoutenable a surgi devant moi à quelques vingt mètres du tunnel souterrain ».
 

 Relevant la tête, Sidom se murmura :

- N’est -ce pas là que devrait se trouver les portes du temple de Salomon ?   
 
Un bruit à la porte, le fit se retourner :

- Bonjour, mon commandant ! Fit la voix de Harout Kodamei, dans une heure l’aube se lèvera. Avez-vous bien dormi et voulez-vous prendre votre petit déjeuner avant ou après notre randonnée?
- J’ai dormi et je préférerais être à jeun, répondit Sidom.
- Qu’avez-vous ? On dirait que vous avez fait un cauchemar ? S’enquit son subordonné.
- En effet, j’en ai fait un, fit bref le commandant.
- Eh bien ! Allons-y ! Quatre hommes nous accompagneront, fit le sergent Kodamei.
- Non, ce sera vous et moi seulement ! précisa Aaron. Surpris,  l’autre le dévisagea puis sortant, il revint peu après :

- C’est fait, on va rester en contact avec la base par radio, lui dit-il. Ayant revêtu sa ceinture, il vérifia ses deux armes attachées en bandoulière. S’étant muni d’une paire de jumelle à infrarouges, Sidom quitta rapidement la pièce, suivi par Harout Kodamei.
 
Dehors et sous un ciel encore étoilé, Aaron eut une drôle de sensation, «Comme si c’était la première  fois que je voyais le ciel » se dit-il.


Beaucoup plus familiarisé que lui avec les rues, Harout le devançait légèrement :

- Jérusalem est sublime la nuit ! fit ce dernier.
 

- Nous sommes les gardiens du sublime, fit d’une voix indistincte Aaron.
 
- Cela n’est pas si évident pour nos hommes ! Un Etat qui survit depuis un siècle uniquement par les armes, ses hommes finiront par lâcher un beau jour !
- Qu’insinues-tu par-là ? fit le ton sévère son compagnon.
 
- Un fait déjà relevé à travers les époques, par les centaines de civilisation qui se sont faites et défaites. Fit Harout, gravement. En grimpant les marches de pierre de la ruelle Al-baraka, leurs bottes résonnaient  clairement sur le sol. Dans sa tête, Sidom réfléchissait :
« Israël est censé durer milles ans.» S'arrêtant brusquement, Aaron demeura immobile :
- Qu'avez-vous mon commandant ? S 'inquiéta  Kodamei en revenant en arrière. Une minute interminable s'égrena, puis Sidom remuant, poursuivit la marche :

- Nous sommes tout près de la vieille muraille. Ah, voici le marché ! Fit Harout. Le décor était irréel, les étals vides, les tréteaux aux bâches rabattues, l'espace vide, l'air lourd du parfum des jardins s 'étageant au-dessous de la placette  du marché,
l'éclat platine des étoiles sur les vieux blocs de pierre formant la muraille historique de Jérusalem la ville sainte, et le silence régnant avaient figé les deux hommes.
Un étrange sentiment de paix avait gagné Aaron Sidom.  Jérusalem ne sera jamais un fort militaire, c’est la ville de Dieu ! Lui avait dit tout à l’heure Nihat. Il eut envie de pleurer soudain. A ses côtés, Harout Kodamei s 'agita :

- Commandant, voici la lumière ! Murmura-t-il tout bas. Relevant  vivement la tête, il sentit son cœur s'arrêter, tout juste à quelques pas d’eux, quelque chose  de lumineux avait surgi des blocs de pierres carrée, la chose flottait, glissant dans l’air. La bouche sèche, les yeux grands ouverts, le commandant Sidom esquissa un pas vers la lumière. Kodamei le suivit. La lumière fuyait devant eux à une allure inhumaine. Courant littéralement, les deux hommes voulaient s’inventer des ailes pour ne pas la perdre de vue.
- Mon commandant, la lumière ne va pas dans la direction habituelle ! Fit en haletant Harout Kodamei. Sidom ne réagit pas. Il devait pouvoir suivre cette chose. C’était son unique souci à l’heure actuelle. C’était hallucinant, cette image de deux militaires israéliens courant dans les ruelles d’un Jérusalem endormi à l’aube, à la poursuite d’une luminescence extraordinairement réelle. Ils couraient si bien qu’ils avaient perdu toute notion du temps et des lieux. La chose s’élevait de plus en plus devant eux. L’esplanade de la mosquée D’El Aqsâa dépassée, ils grimpèrent un escalier qui longeait le mur du Bourak[1]. Sur le bord, ils ralentirent l’allure.

Ahurissant ! La lumière se suspendit à quelques mètres d’eux, à la hauteur du mur. S’avançant prudemment, Sidom tendit ses bras vers elle. L’apparition  glissa tout à coup au-dessous. Trop engagé, les pieds de Aaron trébuchèrent contre une poussière de pierres, à cinq mètre derrière lui Harout ne pu le retenir à temps. Tombant dans le vide, Sidom vit le sol aller à sa rencontre à toute vitesse, au-dessus de lui, le hurlement de Harout, puis lentement, il s’éveilla et reconnut la lumière non loin de lui qui lui montrait son cadavre recroquevillé au pied du mur du Bourak :
- Pleure maintenant !  
 
 
 
                   
 
 
 

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