قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الأحد, 20 تشرين1/أكتوير 2013 07:37

Un jour fut un roi...7 et fin

كتبه  Afaf Aniba
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Le déjeuner ce jour là fut pris tard. Les convives autour de la table observèrent un silence écrasant.

Songeuse, Amina réfléchissait, demain elle serait ailleurs. Une autre vie commencerait pour elle, en ce sens elle était soulagée. Les années sont passées vite et désormais elle devenait une citoyenne ordinaire, elle était toute prête à cela. «  Pouvoir enfin marcher dans la rue comme tout le monde, et entreprendre les recherches que j’ai longtemps remise à plus tard. » Inconsciemment un sourire éclaira sa physionomie. Abdel Malek contempla le visage de son unique fille avec beaucoup de tendresse. «  Je sortirai avec pour grand réconfort cette jeune fille, toute frétillante de vie. Ceci est un grand bienfait d’Allah, qu’Il soit loué. Je retrouverai la compagnie de Abdel Samed, jamais plus je ne porterai tout seul le fardeau du pays du peuple et de l’état, c’est un grand ouf que je pousserai certainement demain avec l’aide de Dieu. »

Ghania avec sa mine grave pensait aux lendemains «  J’ai peine à croire que le trône nous échappe. Mon frère qui a tant donné pour ce pays, il a sacrifié sa jeunesse en ne se remariant pas, en consacrant les trois quart de son temps à servir sa patrie et à la fin il est bien récompensé. Que va devenir ce pays avec un successeur déniché à la dernière minute si bien sûr on ne sera pas confronté à une crise de vacance du pouvoir ? Oh Mon Dieu, Tu es témoin de tout, on se remet à Toi.»

Heba mangeait sans arrière pensée.

En milieu de l’après-midi, le roi présida une réunion restreinte avec le chef du protocole et Madas.

-          J’aimerais connaître les dernières prévisions. Fit le roi.

Outaki fit le ton prudent :

-          Presque tout le monde appréhende un choix de dernière minute, une minorité pense que nous allons vers une impasse.

Le ton amusé, le roi fit :

-          Je demandai les prévisions du temps, demain.

Le chef du protocole balbutia, confus :

-          Je suis vraiment désolé Votre majesté. Pour le temps avec l’aide de Dieu, il va être magnifique.

-          Splendide ! Depuis longtemps que je voulais aller à la pêche, ce sera demain si nous serons vivants.

Madas attendait :

-          Vous aurez à rédiger un court compte rendu pour la presse ce soir Haroun.

-          Oui.

Se levant Abdel Malek avait longuement réfléchi entre la réunion de la matinée et le moment présent, il avait choisi son successeur. Il devait obtenir son accord auparavant mais voilà pour la presse et son peuple, il voulait les garder jusqu’au bout suspendu à ses lèvres, et cela était possible. Se tournant vers ses deux interlocuteurs, il fit le ton résolu :

-          Apprenez à nos amis qu’à huit heures et demie demain matin avec l’aide de Dieu, dans mon discours d’adieu je nommerai mon successeur.

C’était simple mais Madas fit remarquer :

-          Majesté vous savez ce que c’est le quatrième pouvoir, ils vont sûrement me demander si votre seigneurie a fait son choix, que leur dirais-je ?

- La vérité : Le Roi ne m’a rien dit à ce sujet.

Puis Abdel Malek étudia avec eux tous les dossiers et l’ensemble des mesures à entreprendre pour déléguer tous les pouvoirs au nouveau roi. A la fin, Madas à la sortie resta en arrière :

-          Votre Seigneurie je voulais vous dire que j’ai demandé à Licham de retarder son départ de 24 h, annonça t-il.

Le roi eut une réaction bizarre :

-          Ah oui ?

17

Amina de retour au palais, dû emprunter une issue de secours pour rentrer tant les photographes, journalistes étaient à l’affût. Il n’était que cinq heure et demi, dans une demi heure le crépuscule et la dernière nuit s’installera.

Elle ne sut pourquoi, elle demanda à voir son instructeur religieux. Sheikh Abdel Al-alim vivait au premier étage de l’immense demeure, comme cela il était à la disposition du roi comme de sa fille.

Il la reçut avec sa femme, tout à fait à son aise, elle discuta avec eux. Quand le thé fut servi et les gâteaux présentés, elle s’enquit :

-          Vénérable Sheikh, nous sommes mortels et nous n’emporterons avec nous dans l’au-delà que nos actions en bien ou en mal, n’est ce pas ?

-          En effet.

-          Parfois nous sommes confrontés à des situations où notre jugement décidera du sort de centaine de millier de vie si ce n’est de million.

-          Oui. Admit Sheikh Abdelalim.

-          Souvent nous recourons à la prière de la consultation ( Alistikhara) à l’avis des plus clairvoyants, à l’expérience des uns et à la sagesse des autres et au moment de trancher, nous prions sincèrement Dieu d’avoir arrêté la bonne décision.

-          C’est la conduite de toute personne sage et lucide. Approuva son instructeur.

-          Et pourtant Vénérable, il se peut que notre choix ne soit pas le bon, fit observer la princesse.

-          Tout sera déterminé selon l’intention bonne ou mauvaise de la personne. Fit Abdelalim.

Amina hocha la tête en silence, se redressant elle sourit à son instructeur et à sa femme :

-          Vous allez me manquer, fit-elle.

-          Nous irons avec vous princesse, demain matin nous quitterons avant vous le Palais. Déclara Sheikh Abdelalim. Touchée par leur dévouement, elle leur exprima son profond respect et s’empressa de se retirer.

La princesse en franchissant le seuil de ses appartements, fut frappée par un merveilleux parfum :

- Qu’est ce que c’est ? dit-elle.

Ouvrant les portes du salon où elle recevait, elle s’arrêta interdite. L’espace était empli d’une corbeille géante de rose et de fleur aux couleurs harmonieuses et toutes parfumées les unes que les autres.

Portant ses mains à sa bouche, elle secoua la tête :

-          Oh Mon Dieu ! Que c’est beau. se répéta t-elle.

Ayna apparut derrière elle :

-          Alors que dis-tu de la surprise ? Fit-elle.

La princesse s’approcha d’un côté de la corbeille, une enveloppe était épinglée. Elle l’ouvrit :

Chère Princesse Amina

Au nom de personnel du palais royal nous n’avons pas trouvé mieux que cette belle et magnifique corbeille de rose et de fleur pour vous exprimer notre profonde joie de vous avoir servie dés votre bienheureuse naissance et de notre profonde tristesse de vous quitter.

Ô combien nous aurons voulu vous faire un présent qui sied à votre rang royal mais la loi nous interdit un certain seuil dans la valeur du cadeau, il reste que nous ne vous oublierons jamais. Nous n’oublierons ni votre simplicité, ni votre humanisme, ni votre esprit d’équité. Vous êtes notre fierté Princesse Amina et quoique il adviendra nous demeurerons vos serviteurs dévoués.

Suivirent la signature des 35 personnes qui constituait l’ensemble du personnel du Palais.

Amina eut les larmes aux yeux. Elle savait maintenant ce qui allait lui manquer vraiment, c’était toutes ces attentions dont elle était entourée, chacun veillait à son bien-être. Elle ressentait cette protection affectueuse au plus profond d’elle-même.

Ayna silencieuse respectait ce moment d’émotion. Souriant entre ses larmes, Amina fit :

-          Allons accompagne-moi, nous prendront 35 roses et nous les distribuerons à chacun des gens du palais, une façon pour eux de garder un souvenir de moi et de leur superbe cadeau.

-          N’oubliez pas que vous leur avez réservé leurs cadeaux aussi ? Quand je pense que nous avons mis cinq jours pour choisir quelque chose qui convient au goût de chacun d’eux ?

-          Eh bien ils me l’ont rendu au centuple Ayna ! Viens je t’en prie.

18

Ghania venait de laisser le roi, elle devait partir pour veiller elle-même à l’ordonnance de tout dans la nouvelle demeure du roi, une grande maison de 9 pièces situé dans une région boisée non loin de la capitale.

Seul le roi après la prière del Maghreb, avait pris place dans un siège usé par le temps, hérité de son arrière grand père. C’était le début de la nuit, la dernière et pour une longue pause, il avait besoin de méditer. Abdel Malek déroula le film de ses souvenirs, son enfance, ses premiers pas au côté de son père défunt le roi Abdel Ghafour. Sa vie, il la voyait en séquence séparé, il ressentit un immense sentiment de gratitude envers le Créateur. Tout a été ordonné de telle façon qu’à aucun moment, il n’avait eu à endurer le désarroi, la perplexité ou l’effroyable doute. A chaque tournant de son existence, Abdel Malek s’était éprouvé, une manière de se connaître et d’aller au fond des choses aussi. Le pouvoir qui fascinai tant et corrompait autant, il serait heureux de le remettre à un autre demain. 

« Le vrai et l’absolu Roi c’est Dieu et nous ne sommes que ses faibles créatures, pour certains d’entre nous qui ont à régner ce n’est qu’une délégation de pouvoir limité. »

Souvent son rôle consistait à trancher là où tout le monde butait sur la décision à prendre. Comme à tous les échelons, du conseil des Sages jusqu’au comité de quartier, le principe de l’élection déterminait le choix ou la volonté du peuple, personne n’a eu à souffrir de son pouvoir ou de sa main mise qu’il n’avait d’ailleurs jamais exercé pour la simple raison est qu’il craignait Dieu.

Ce matin là en quittant le palais pour rendre visite à Abdel Samad, une scène l’avait particulièrement touché c’était la foule des gens amassés devant le Palais brandissant des banderoles l’invitant à rester sur le trône. Il y avait là des personnes de tous les âges, jeune, vieillard, enfant, homme et femme. Ils étaient là jour et nuit depuis presque une semaine, dés le premier jour il avait reçu une délégation les représentant. Il avait longuement entendu leur argument et les raisons invoqués pour garder sa place à la tête du pays. Néanmoins il avait dû quand la parole lui fut donné déclarer d’une voix unie :

- Avec tout le respect que je vous dois à tous, moralement je n’ai pas le droit de faillir à un principe instauré il y a huit cent ans. J’ai atteint l’âge de la retraite et je sais que mon successeur aura avec l’aide de Dieu mon souci de régner avec équité et justice.

19

Le secrétaire personnel du roi faisait la communication tant attendue à la presse, les visages s’allongèrent.

-          Rien de nouveau en fin de compte. Commenta un journaliste.

-          C’est vous qui le dites. Repartit Madas.

Une journaliste agita la main, demandant la parole :

-          Le roi a le nom de son successeur, c’est évident. Qui est-ce Monsieur Madas ?

Faisant un geste d’ignorance, il fit le ton vrai :

-          Je ne le sais pas.

-          Comment cela vous ne le savez pas ? N’êtes-vous pas dans le secret du Roi ? Lança un reporter de télévision indépendante.

-          Non, Sa Majesté ne m’a donné aucun nom et je ne peux avancer aucun nom, fit le ton ferme le secrétaire.

-          C’est incroyable ! Le sort de toute une nation est entre les mains d’une seule personne, notre roi ! Fit observer un journaliste Haider Kot.

Madas riposta :

-          N’est ce pas là un jugement excessif ? Le roi a été désigné par le conseil des Sages pour choisir son successeur et Dieu merci notre pays ne doit pas son fonctionnement à la volonté personnelle du roi, le cours de la vie continue et cela grâce surtout à la présence d’institutions politiques, juridiques et économiques compétentes.

Amina devait voir le roi avant de se retirer pour sa dernière nuit au palais. Le roi sourit à sa fille :

-          Alors ma chérie, prête pour le départ tôt demain matin ?

-          Oh oui Papa !

-          Tu partiras la première, ta tante te recevra. Après mon dernier discours je te rejoindrai avec l’aide de Dieu.

-          Bien père, fit Amina qui reprit :

-          Je ne voudrais pas m’attarder, tu dois être fatigué.

-          Ta présence ma fille a été toujours la source de mon bonheur, fit remarquer le souverain.

La jeune princesse fit en embrassant son père sur le front :

-          Je le sais papa. Puisse Allah te récompenser pour tout le bien que tu as fait ici-bas.

Le roi répondit par un murmure : «  Fasse qu’Il accepte dans Sa Miséricorde mes œuvres. »

Le lendemain à l’aube le roi quitta le palais pour la prière matinale, dans la mosquée la plus proche. Il accomplit une prière facultative, celle de l’aube, puis assit, il récita des versets du Coran dans l’attente de l’Athâne du Sobh. Peu après le Faqih Amine Alamoudi l’un des membres les plus éminents du conseil des Sages, vint le rejoindre, ils accomplirent la première prière de la journée qui s’annonçait ensemble puis tous deux se rendirent à une adresse dans la capitale.

Layth Licham lui aussi de son côté avait fait la prière de l’aube et du Sobh dans une mosquée non loin de son hôtel, chacune des cinq prières pour les hommes devraient être accomplis obligatoirement dans la mosquée c’est pourquoi dans tout le royaume les horaires du travail étaient arrangés de telle façon que chaque citoyen avait la possibilité de se rendre à l’appel du Muezzin du haut de son minaret.

Quelle fut grande la surprise de Layth quand au moment de quitter avec les fidèles la salle de prière, ils virent la personne du roi entrer accompagné d’un inconnu.

Abdel Malek sourit au jeune homme :

- Voulez-vous rester je vous prie, Monsieur Licham.

Revenant en arrière Layth, s’effaça pour laisser passer le roi. L’Imam de la mosquée vint au devant du souverain, le salua et discuta avec lui pendant un moment de questions religieuses, il répondit à la question du roi :

- Notre quartier est modeste Majesté mais ce qui fait chaud au cœur et c’est une bénédiction d’Allah, la plupart de ses habitants viennent accomplir la prière de l’aube à l’heure.

Le visage du roi rayonna :

- Sincèrement, je n’ai pas peur pour l’avenir de cette terre et de ses habitants. L’ennemi est ainsi tenu en garde.

Puis pivotant vers Layth Licham, le roi fit le ton sympathique :

- Permettez moi de faire la prière du salut de la mosquée, puis je vous invite à prendre le dernier petit déjeuner avec moi en tant que roi au palais, qu’en dites-vous Layth ?

- Bien Majesté, ce sera un honneur. Fit confondu Layth.

Se dirigeant vers la direction de la Mecque, le roi accomplit sereinement la prière, puis se levant il fit quelques pas vers l’inconnu qui l’accompagnait qui venait aussi de finir la même prière et suivi de l’Imam ils marchèrent vers la sortie. Tout à coup s’adressant à Layth, le roi demanda l’air innocent :

- Le rôle du roi est de servir, Layth dites moi le prochain roi qui doit-il servir en premier ?

   Spontanément et sans réfléchir Licham répondit :

- Dieu ! Car en servant Dieu, le roi servira son peuple, son pays et toute l’humanité.

Le roi jeta un regard jubilant sur son accompagnateur qui se contenta de hocher la tête dans un mouvement contemplatif.

Madas revenant de la prière de l’aube fut accosté par le chef du protocole :

-          Le roi vous demande de partager son premier repas de la journée. Il n’est pas seul, le chef du conseil des Sages est là avec cet inconnu qu’on a vu souvent dans ton bureau ces derniers 48 h.

Hochant la tête, le secrétaire personnel de Abdel Malik se rendit à la salle à manger.

Le roi accueillit avec le sourire Madas, Licham salua aimablement l’homme de confiance du roi. Al-Amoudi l’air réfléchi répondit au salut de Madas par :

-          Vous arrivez à point.

S’asseyant, un serviteur vint mettre devant lui son habituel petit déjeuner. Madas entendit le roi dire :

-          Eh bien Madas, dans une heure je quitte définitivement le palais et il est temps pour nous tous de nous accorder sur le nom du futur roi.

Madas approuva en silence :

- Terminons d’abord notre repas et ensuite on tranchera.

Licham frugale, mangeait peu. Ayant à l’esprit cette énigmatique question que lui avait posé le roi à la mosquée Othman Ben Afâane.

Un silence majestueux régnait sur l’assemblée.

Haroun Madas au moment où il s’attendait le moins, entendit le roi lui demander :

-          Madas mon ami, le roi doit servir qui en premier ?

-          Ses sujets bien sûr Majesté.

Alamoudi tendit la main vers Layth :

-          Vous êtes notre nouveau roi Majesté.

-          Moi ! s’exclama le jeune homme.

-          Oui fit l’ancien roi en se levant.

Se dirigeant vers le fermier, Abdel Malek lui donna sa bague sceau :

-          Enfin que Allah soit loué, je suis un citoyen comme tous les autres citoyens du royaume.

Madas adopta un ton officiel en s’adressant au nouveau roi :

- Vous devez Majesté apparaître à la télévision aux côtés de Monsieur Abdel Malek pour l’annonce de votre intronisation.

Ahuri, Layth Licham n’en revenait pas :

-          Voyons, pourquoi moi ?

-          Parce que vous avez été reçu à l’examen fatidique, fit Abdel Malek.

-          Lequel Majesté ?

-          Je ne suis plus roi maintenant, à la question qui servir avant tout ? Vous avez répondu Dieu et c’était la réponse exacte. Le roi, le premier responsable du pays devant Dieu est au service de son créateur et d’aucun autre. En servant Dieu tout en le craignant vous gérez le royaume avec justice et équité. Avez-vous compris Majesté ? Expliqua patiemment Abdel Malek.

Hochant la tête, Layth leva la main :

-          Le titre de roi implique une responsabilité énorme messieurs, je ne sais si je serais à la hauteur.

Alamoudi se mit à rire :

-          Ce sont les mêmes propos qu’a tenu avant vous notre Sage Abdel Malek au jour de son intronisation. Remettez vous à Dieu et tout se passera bien et puis le conseil des Sages est là pour vous seconder dans votre tâche.

Avec un large sourire, Madas montra le chemin au nouveau roi :

-          Par ici Majesté.

Amina sagement assise près de sa tante paternelle, attendait l’annonce royale.

-          C’est incroyable, on diraient que le temps n’avance pas, fit la vielle dame distinguée.

Silencieuse, Amina pensait à son père. Elle ne pouvait s’empêcher d’appréhender le moment décisif. Quand les armoiries royales se dessinèrent sur l’écran, elle retint son souffle.

La voix de Abdel Malek vint tranquille dire :

«  Mes chers concitoyens, il est temps. Je remets le pouvoir entre les mains de Layth Licham, un vaillant fermier de nos terres du sud. Je l’ai choisi à bon escient et le président du conseil des Sages Amin Alamoudi a approuvé mon choix.

J’ose espérer vous avoir servie jusqu’au bout avec sincérité et dévouement comme je souhaite que mon successeur prenne ma relève avec succès.

A vous tous, je vous dis merci pour m’avoir puissamment soutenu durant 25 ans de pouvoir. Mon règne n’a pas été parfait comme tout être humain, je suis passible de l’erreur. Je demande humblement pardon à mon créateur et à tous ceux qui ont eu à pâtir de mes faits.

Je m’estime heureux car rare sont les gouvernants qui prétendent à un peuple modèle, vous l’êtes mon peuple.

Que Dieu nous garde et en Dieu nous avons confiance.

Adieu citoyens. »

Abdel Malek en franchissant le seuil de son domaine, aperçu au loin la jeune silhouette de sa fille unique. Sur son cheval, elle volait au vent.

Peu après elle atteignit le convoi de son père. Mettant pied à terre, il alla à la rencontre de sa fille :

-          Papa ! Oh enfin ! Murmura t-elle.

-          Etreignant sa fille entre ses bras, Abdel Malek sourit :

-          Je suis enfin libre !

Les yeux écarquillés Jamila Licham voyait apparaître sur l’écran le nom de son mari Layth Licham.

-          Maîtresse le maître a été nommé roi du royaume, Allah Akbar ! Fit à ses côtés émerveillée la gouvernante de la maison.

Jamila regardant Mère Hafidha d’un air incrédule sentit la terre se dérober sous elle, elle s’effondra évanouie.

Fin

13 Joumadâa Awal 1431

28/04/2010

 

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