قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 10 تشرين2/نوفمبر 2013 20:28

Zeyneb 2/2

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

Lors de leur première entrevue, Zeyneb comprit tout de suite que la future seconde épouse lui était familière. Souvent, elle l'avait trouvée en compagnie de son mari, dans les couloirs de l'hôpital universitaire. Chose qui lui était tout à fait normal, à présent, elle sentait le regard appuyée de la jeune femme sur elle. Crispée, celle--ci vit surprise le sourire de Zeyneb:

-Détendez vous, je ne suis pas un ogre et je suis là pour vous féliciter et vous souhaiter une vie de félicitée. Ahmed est un homme tout ce qu'il y a de bon.

Appréciant sa franchise brutale, Marja voulut être cordiale:

-Merci, vous me rassurez.

Les premiers mois du second mariage, Zeyneb trouva une grande difficulté à faire comprendre à Marwan l'évolution de la situation en deux familles:

-Qu'est ce que cela veut dire mama ? J'ai à présent deux mamans n'est-ce pas ?

-Oui et non, je reste ton unique maman mais à présent, tu as une belle-mère.

Marwan avait fait les yeux ronds:

-Comme tu le dis cela va  rentrer dans l'ordre, d'ici une année, avait remarquer plus tard Ahmed

Zeyneb ne fit aucun commentaire, l'éloignement de Ahmed avec désormais ses deux foyers, avait rapprocher Zeyneb de son fils.

Rihab, son frère ne s'immiscant aucunement dans la vie conjugale de sa soeur demeurait réservé. La famille de Ahmed ne se résignait toujours pas à ce deuxième foyer.

Hajja Rima ne décolérait pas :

-Est-ce correcte cette  attitude suffisante, depuis son mariage Marja n'a pas mis les pieds chez moi et encore si elle se souvient de moi pour m'appeler au téléphone.

Ayant en horreur la médisance, Zeyneb détournait le cours de la conversation rapidement.

Un matin où elle devait aller chercher Marwan à l'école, elle reçut un appel de son oncle paternnel Hajj Ramdane, habitant l'une des wilayas de l'intérieur du pays, son passage devait durer  quarante-huit heures.

Le recevant à dîner, Zeyneb avait compris que son parent était venu aux nouvelles.

-Ma chère nièce, je loue ton esprit de droiture avait commencé Hajj Ramdhane. Il exprima ses craintes quant à l'éducation de Marwan:

-Un garçon a  besoin de la présence de son père d'une manière quasi-quotidienne, un mariage c'est mener sa barque à deux.

-Je le conçois tout à fait mon oncle seulement jusqu'à présent Ahmed n'a pas faillit à ses devoirs de père, et il n'est pas le genre à mettre son fils entre parenthèses et puis ce ménage est ma responsabilité et la sienne.

Pour Zeyneb, la chose était faite et il n'était plus question de retour en arrière, elle, son mari et Marja s'était arrangé chacun de son côté pour s'organiser et mener une vie tranquille, c'était cela qui importait vraiment.

Cependant, si cette volonté de sa part était évidente, les différents acteurs de sa vie n'étaient pas sur la même longueur d'onde qu'elle.

Une matinée, elle reçut un appel de son mari :

-Aujourd'hui, c'est moi qui va aller chercher Marwan, Zeyneb, lui annonça Ahmed.

Elle se contenta de dire :

-Bien.

Quelques heures plus tard, voyant son père monter avec lui au second étage où se situait leur chez soi, Marwan fit remarquer :

-Nous sommes Lundi baba, ce n'est pas ton habitude d'être avec nous.

Ne pouvant s'empêcher  de sourire Ahmed Abed fit :

-Eh bien ! tu guettes ma venue, mon garçon.

Le jeune Marwan ne répondit pas, en entrant dans le hall d'entrée, ils entendirent les pas de Zeyneb, celle-ci parut avec un tablier de cuisine:

-Je prépare le souper du soir, fit-elle.

Soudain Ahmed éprouva le besoin de rester, pour une fois il mangerait quelque chose de chaud et aurait la compagnie si précieuse de son fils.

Absorbée dans son travail, Zeyneb vit son mari mettre le couvert, avant de passer à table, Ahmed appela Marja:

-Es-tu rentrée ?

-Pas encore, bien ne te soucis pas de moi, je dîne avec mon fils. Lui répondit-il.

La voix indistincte de Marja puis un déclic. Prenant place devant son couvert, Ahmed mangea de bon appétît. Le silence accompagnait toujours les repas. A la fin, Zeyneb débarrassa la table. Lava rapidement la vaisselle puis retourna à la salle de séjour. Là, elle découvrit que Ahmed avait fait le lit de Marwan et s'était mis à raconter une histoire à celui-ci. Voyant l'intérêt que portait le garçon au conte, elle alla prendre une douche.

Vers neuf heures et demi du soir, le portable de Ahmed Abed sonna:

-Ok. Fit-il simplement.

Levant ses yeux sur sa première femme assise en face de lui, il déclara:

-Je dois repartir.

Elle acquiesça sans dire un mot. Les jours passaient très vite, les vacances arrivaient à grand pas. Zeyneb devait arrêter avec son mari le programme des quinze jours:

-Pour une fois, j'ai pu me libérer pour une semaine, que dirais-tu si on passaient ensemble la première semaine à Tikjda, Marwan doit apprendre à skier et c'est l'occasion où jamais, avait proposé Ahmed.

-Je ne dirais pas non, la seconde semaine, nous irons la passer à  mon village natale, qu'en dis-tu ?

-Quel sera le moyen de locomotion ? S'enquit son mari.

-Le train, cette fois. Il a été inauguré récemment dans la ville attenante à Izgagen, répondit Zeyneb.

-C'est bon.

Marwan sauta en l'air de joie.

-Baba sera donc de la partie ?

-Oui, In Shâa Allah.

Marja mise au courant fit avec un froncement des sourcils:

-Tu prends un congé et je suis la dernière à l'apprendre.

-Voyons, je t'en ai parlé il y a plus d'un mois

 Ahmed avait relevé tout de suite, la mauvaise humeur de sa femme, il préféra remettre à plus tard cette conversation. Le lendemain au petit déjeuner, Marja fit l'air maussade:

-Ne peux-tu te décommander pour cette semaine de vacance ? Je ne peux prendre de mon côté des jours de repos et pour cause, j'ai déjà pris un mois et demi lors de notre mariage et ces temps-ci j'ai vraiment besoin de toi.

-Que se passe t-il Marja ? J'ai donnée ma parole à Marwan et je ne veux pas lui gâcher le plaisir de partager ses randonnées de montagnes.

Le médecin gynécologue garda un silence mécontent:

-Je t'écoute, as-tu des problèmes au service de gynécologie ?

-Je saurais trouver une solution, mon responsable directe bloque ma promotion depuis six mois, je dois pouvoir faire appel au directeur Mr Hafs, c'est à lui de trancher, c'est la perspective de me retrouver seule une longue semaine qui ne me plait pas. S'expliqua sa femme.

-C'est simple, viens nous rejoindre pour le week-end et on rentrera ensemble, qu'en dis-tu ?

Stupéfaite, elle regarda Ahmed:

-Tu réalises ce que tu me demandes ? Moi et Zeyneb réunie ??

-Et alors , jusque là tout va bien, n'est-ce pas ?

-Ahmed, Alhamdullillah, tout va bien, je n'ai pas à me plaindre mais prend la peine de consulter Zeyneb ?

-Ce n'est pas la peine, c'est ma femme et je la connais très bien.

Au jour j, comme prévu Zeyneb ne prit point ombrage de la présence de Marja, c'était une occasion de mieux se connaître. Ce fut Marwan qui créa le hôlà:

-Que vient faire cette femme avec nous  baba ?

Ahmed Abed loin de s'embarrasser fit:

-Allons, tu es un garçon gentil et on ne va pas s'amuser tous trois et laisser tantine derrière nous.

-Ce n'est pas ma tante d'abord, mama n'a pas de soeur, fit avec humeur  Marwan.

D'un coup d'oeil complice, Zeyneb rassura son mari. S'éloignant celui-ci pour aller préparer des skis, Marwan se tourna vers sa mère:

-Mama, je t'en prie, je ne veux pas d'elle au milieu de nous.

-Marwan je t'ai mieux élevé que cela, tante Marja est la femme de ton père et tu dois du respect à baba.

Le petit garçon demeura immobile un moment puis s'approchant de Zeyneb, il se pencha sur elle et l'embrassa:

-Je déteste cette femme mais je vais être correcte parce que je t'aime toi et Baba.

La jeune femme sourit devant le frimousse de son petit.

Revenu, Ahmed nota le visage dégagé de son fils, à cet instant Marja les rejoignit.

La saluant rapidement Marwan, voulut se mettre tout de suite aux skis.

Les deux femmes assistèrent de loin aux prouesses de Marwan .

-Il ne m'aime pas et la raison est évidente, fit soudain Marja.

Zeyneb répliqua:

-Il faut du temps, cela a été une bonne idée que vous soyez des nôtres à Tikjda.

Un long silence se fit puis à la surprise de la jeune femme, Marja reprit le ton franc:

-Vous êtes meilleure que moi Zeyneb, je le sais. Non, ne dites rien,

Les deux femmes se jaugèrent du regard puis quelque chose fendit entre eux:

-Certainement, nous allons être deux bonnes soeurs, affirma avec confiance la première femme de Ahmed.

L'autre acquiesça d'un mouvement énergique de la tête.

 Fin

قراءة 1838 مرات آخر تعديل على الأربعاء, 21 تشرين2/نوفمبر 2018 14:44

أضف تعليق


كود امني
تحديث