قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الجمعة, 28 شباط/فبراير 2014 10:57

Le Christianisme, l’Islam et leurs adeptes 2/3

كتبه  Mr Djamal AD-Dine AL-Afghani
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La religion chrétienne a pour principe la paix et la douceur. Elle est venue, abrogeant la loi du talion, prêchant le renoncement au pouvoir, à la puissance, au monde et à ses vanités. Elle a proné la nécessité d’obéir à tout pouvoir qui gouverne ses adeptes, de laisser aux souverains ce qui appartient aux souverains et de se tenir à l’écart des querelles personnelles, raciales et même religieuses. Parmi les recommandations de l’Evangile on trouve ces paroles : » A qui te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche » ; et parmi ces paroles, celles-ci : « Les rois n’ont de pouvoir que sur les corps, pouvoir périssable ; le pouvoir vrai et éternel sur les âmes appartient à Dieu seul. »

Quiconque réfléchit à la structure de la religion chrétienne tout en considérant ce que nous avons dit de la religion et de son extrême pouvoir sur les esprits sans perdre de vue que toute idée exerce sur la volonté une influence qui est suivie d’un acte, s’étonne au plus haut point du comportement des adeptes de cette religion pacifique à laquelle ils rattachent leurs croyances. Ils rivalisent pour tenir gloire et orgueil du faux brillant de la vie et du luxe ; leur désir d’épuiser les plaisirs ne connaît point de borne.

Ils luttent de vitesse pour conquérir les royaumes et d’établir leur domination sur les pays grands et éloignés. Chaque jour, ils imaginent un nouvel art militaire, inventent d’extraordinaire, armes meurtrières dont ils se servent, soit les uns contre les autres, soit contre ceux qui ne sont pas chrétiens. L’organisation des armées et l’art de les conduire sur les champs de bataille font l’objets d’efforts excessifs. Ils mettent à les organiser toute leur intelligence au point qu’ils en sont arrivés à faire de l’art militaire le plus développé et le plus difficile de tous les arts. Et pourtant les principes de leur religion les détournent d’attacher de l’intérêt à conserver ce qu’ils possèdent et les détournent bien davantage encore de convoiter ce qui ne leur appartient pas.

Quant à la religion islamique, elle a pour principes fondamentaux la recherche de la victoire, de la grandeur, de la conquête et de la puissance, le rejet de toute loi en opposition avec sa loi et l’opposition à tout pouvoir dont le détenteur ne serait pas chargé d’en faire appliquer les décisions.

Quiconque étudie les sources de cette religion et quiconque lit une des sourates du Livre révélé, en arrive à ce jugement qui ne fait aucun doute, à savoir que ceux qui croient en cette religion doivent former la première communauté (milla) militaire du monde.

Ils doivent devancer toutes les nations dans l’invention des armes de guerre, le perfectionnement des arts militaires et l’étude approfondie des sciences qu’ils requièrent telles la physique, la chimie, la mécanique, la géométrie, etc…

Quiconque médite ce verset : » Préparez contre eux tout ce que vous pourrez de force »[1], acquiert la conviction que celui qui est teinté de cette religion doit non seulement se protéger par la puissance et se mettre hors de portée de la domination des autres, mais aussi professer l’amour de la domination, rechercher tous les moyens lui permettant de l’acquérir et de faire dans ce but tous ses efforts, dans la mesure des possibilités humaines.

Quiconque, d’autres part, considère que la loi de l’Islam a rendu illicites tous les paris à l’exception toutefois de ceux que l’ont fait à la course et au tir découvre toute l’importance accordée par le Législateur à la connaissance des arts militaires et à leur pratique. Dés lors on demeure frappé de stupeur devant la situation qui est de nos jours celles des sectateurs de cette religion. On les voit, en effet, négliger la force et omettre de rechercher ce qu’elle requiert. Ils n’ont ni le souci d’exceller dans l’art de la guerre, ni celui d’inventer des engins, si bien qu’en ce domaine, pour eux de première nécessité, les autres nations les ont surpassés. Ils ont été contraints de les imiter en tout ce dont ils avaient besoin de sciences et de machines. Bon nombre d’entre eux sont même tombés sous le joug d’un pouvoir adverse, l’acceptant avec humilité et se soumettant à ses ordres. Quiconque compare les deux religions se demande avec étonnement comment le canon Krupp, la mitrailleuse et autres armes ont pu être inventées par les Chrétiens avant de l’être par les Musulmans, et comment le fusil Martin a pu être trouvé par les premiers avant de l’être par les seconds ! On se demande aussi comment les amis de la paix et du pacifisme, et non ceux de la domination et de la guerre, en sont venus, à fortifier les places d’armes, à cuirasser les navires et à s’emparer de la maîtrise des mers. Comment devant une telle contradiction, le philosophe, même s’il est très docte, ne serait-il pas perplexe ?

Comment l’expert perspicace et clairvoyant pourrait-il ne pas renoncer à chercher la vérité ? Les siècles passés et les âges révolus n’auraient-ils pas suffi à enraciner les deux religions dans les âmes de ceux qui se sont saisis de leurs anses ? Chacune des deux communautés religieuses aurait-elle ouvertement renoncé depuis de nombreuses générations aux dogmes de sa religion ?

Source : La revue « Humanisme Musulman » moharram 1385, mars 1965 n°5, tiré du journal « Le Lien indissoluble » « Al-ourwa Al-wouthka », n°4, 3 avril 1884, première, deuxième et troisième pages.



[1] Coran, VIII, 62.

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